Le nombre de cas d'hépatite E, qui contrairement aux hépatites B et C, n'est pas connue du grand public, a été multiplié par 10 en 10 ans, passant de 514 cas en 2005 à 5 617 en 2015, selon une étude du Centre européen pour le contrôle et la prévention des maladies (ECDC) publiée dans la revue Eurosurveillance.

Dans les pays à revenu élevé, la transmission a été liée à la consommation de produits contaminés de porc ou de crustacés.

La plupart des infections sont asymptomatiques (sans symptômes cliniques), et dans les cas aigus, la maladie est généralement légère. Mais dans certains cas, l'infection peut être sévère et se développer en un état chronique entraînant le décès.

« C’est généralement lorsque des symptômes proches de ceux de l’hépatite A ou C apparaissent (fièvre, fatigue, nausées, vomissements, anorexie et douleurs abdominales, souvent suivis par une jaunisse) que des tests diagnostiques sont réalisés pour déterminer quel virus a été contracté », rapporte Le Figaro.

En Europe, plus de 20 000 cas d’infection au virus de l’hépatite E ont été répertoriés sur une période de 11 ans. Et 28 personnes en sont mortes.

« Il existe de plus en plus d'évidence que le virus de l'hépatite E est un agent pathogène sous-reconnu dans les pays à revenu élevé et que l'incidence de l'infection a augmenté régulièrement au cours de la dernière décennie », indique le rapport.

Un comité d'experts de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) recommande aux États membres de mieux faire connaître les risques associés à la viande de porc crue et mal cuite et conseille aux consommateurs de bien faire cuire la viande de porc.

Les hépatites virales, qui sont en hausse, tuent déjà plus que le sida (OMS)

Pour plus d'informations sur les hépatites, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ECDC, Eurosurveillance, EFSA, Le Figaro.
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