Un décret publié le 9 août au Journal Officiel détaille une nouvelle réglementation imposant à tous les lieux qui diffusent de la musique amplifiée, discothèques, salles de concert et festivals, une baisse du niveau maximal de décibels.

Les sites soumis à cette réglementation devront aussi fournir des bouchons d'oreilles gratuits et des zones de « repos auditif » ou, à défaut, ménager des périodes de repos auditif » où le niveau sonore n’excédera pas 80 décibels

Ces mesures découlent d'un article de la loi Santé de janvier 2016, qui stipule que les activités « impliquant la diffusion de sons à un niveau sonore élevé » doivent être exercées « de façon à protéger l'audition du public et la santé des riverains », rapporte Le Figaro.

Le niveau sonore dans les lieux concernés ne pourra plus dépasser 102 décibels, en moyenne mesurée sur 15 minutes. La limite était fixée depuis 1998 à 105 décibels dans les discothèques et les salles de concert, tandis que les événements en plein air n'étaient jusqu'ici pas concernés.

« Une différence sensible, car l'échelle des décibels n'est pas linéaire : retirer 3 décibels correspond à diviser l'intensité sonore par deux », précise Le Figaro.

Pour les événements et établissements accueillant des enfants âgés de six ans et moins, la limite est fixée à 94 décibels.

Si cela ne devrait pas poser de difficulté dans les discothèques, où « il suffit de baisser le potentiomètre », c'est « beaucoup plus complexe » pour les concerts, selon Angélique Duchemin, coordinatrice nationale d'Agi-son, structure créée par les acteurs du spectacle.

Selon le Centre d'information et de documentation sur le bruit, « notre oreille commence à souffrir sans que nous le sachions à partir d'une exposition à 85 décibels pendant 8 heures », tandis que le seuil de la douleur est à 100 décibels.

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Psychomédia avec sources : Le Figaro, Journal officiel
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