« Douze semaines après avoir contracté la COVID-19, 1 patient sur 10 environ reste en mauvaise santé – cet état a été appelé “COVID longue” ou “syndrome post-COVID-19” », indique un communiqué de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié le 25 février 2021.

« Des personnes souffrant d’un syndrome post-COVID-19 ont signalé qu’elles se sentaient stigmatisées et dans l’impossibilité d’accéder à des services et d’y trouver la filière à suivre », rapporte le communiqué.

« Elles ont dû lutter pour que leur cas soit pris au sérieux et pour obtenir un diagnostic, se sont vu administrer des soins sans cohérence ni continuité, et ont constaté qu’une prise en charge par des spécialistes leur était généralement inaccessible et qu’elle était variable selon le pays concerné. Il existe également de réels problèmes d’accès aux prestations de maladie et d’invalidité. »

« On sait que le syndrome post-COVID se manifeste notamment par une série de symptômes physiques troublants, comme une extrême fatigue et un risque accru de séquelles cardiaques, pulmonaires et cérébrales », précise le communiqué.

« Les statistiques disponibles indiquent qu’environ un quart des patients souffrant de COVID-19 présentent encore des symptômes 4 à 5 semaines après avoir été testés positifs et qu’un patient sur 10 environ ressent toujours des symptômes après 12 semaines. »

L'OMS a publié un document d'orientation, à l'intention des décideurs, « qui résume ce que l’on sait des pathologies, du type et du nombre de personnes qui en souffrent, du diagnostic et du traitement, et comment les pays s’attaquent à ce problème ». Il n'est, pour l'instant, disponible qu'en anglais.

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Psychomédia avec source : OMS.
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