L'erreur qui vient de se produire à l'hôpital Saint-Vincent à Lille, où une jeune femme enceinte de quatre mois, victime d'une erreur d'identité, a subi une interruption de grossesse plutôt que le traitement prévu visant à prévenir un accouchement prématuré, est un exemple particulièrement dramatique d'erreur médicale. La victime a témoigné ce vendredi dans la «Voix du Nord» pour que «ça ne se reproduise pas». Le couple, semble-t-il, tentait d'avoir un enfant depuis plusieurs années.

Les erreurs médicales sont malheureusement fréquentes dans les hôpitaux comme en témoignent différents rapports récents (voir notamment les liens plus bas).

Dans ce contexte, un conseil pertinent pour les patients est certainement de toujours vérifier, dans la mesure du possible, les traitements reçus.

Un conseil qui va d'ailleurs dans le même sens que la conclusion à laquelle plusieurs en sont venus concernant les médicaments dans le contexte de la prise de conscience amenée par les révélations entourant l'affaire du Médiator: ne pas être des bénéficiaires passifs de soins.