Près de trois ans après la mort d'Anna Nicole Smith, le procès de deux médecins et de son ancien amant, accusés d'avoir encouragé sa dépendance à certains médicaments, est en cours. Mme Smith est décédée, en février 2007, d'une "intoxication aigüe à une combinaison de drogues" (surdose). Neuf médicaments étaient alors présents dans son système.

Son ami, l'avocat Howard K. Stern, et deux médecins, Dr. Khristine Eroshevich et Dr. Sandeep Kapoor, sont accusés d'avoir conspiré pour fournir des substances contrôlées, d'avoir prescrit illégalement des substances contrôlées et d'avoir obtenu des prescriptions frauduleuses de 2004 à 2007.

Cinq jours après le décès du fils de Mme Smith, une prescription de 300 comprimés de méthadone, deux formes de sédatifs, un relaxant musculaire et quatre flacons d'un puissant analgésique qualifié "d'héroïne d'hôpital" a été transmise à une pharmacie. La pharmacien a fait part au médecin qu'il refusait de remplir cette prescription qu'il jugeait correspondre à "un suicide pharmacologique". Les médecins auraient ainsi été avertis par 3 pharmaciens, refusant de vendre des cocktails de médicaments jugés trop dangereux, selon des documents de justice que s’est procuré le Los Angeles Times.

A sa mort, les policiers avaient trouvé plus de 44 prescriptions adressées à 7 pseudonymes différents que l'actrice utilisait, selon le site TMZ. L'état californien a porté plainte contre les médecins.

Par ailleurs, les deux médecins ont aussi enfreint la déontologie en ayant des relations sexuelles avec Mme Smith, comme en témoignent des photos, indiquent les documents de cours.

Psychomédia avec sources:
Libération Los Angeles Times CNN