Selon une étude de l'Université d'Alberta (Canada), les étudiantes qui ont quitté la maison pour leur première année d'université, rapportent plus de symptômes d'hyperphagie, c'est-à-dire de prise importante et compulsive de nourriture, durant leur première année d'étude.

Les étudiantes qui se sont pas satisfaites de leur apparence corporelle sont trois fois plus susceptibles de rapporter des symptômes d'hyperphagie.

"Peu d'études ont exploré les liens entre les défis associés à la transition de l'entrée à l'université et les problèmes alimentaires", selon l'auteure, Erin Barker.

Pour cette étude, 101 étudiantes de première année universitaire ont complété quotidiennement pendant 14 jours une liste de comportements relatifs à la santé concernant par exemple le sommeil, l'alimentation et la consommation d'alcool.

"Être à l'extérieur de la maison et un faible ajustement social peut représenter une diminution du support social et une augmentation du stress interpersonnel qui pour certaines jeunes femmes contribuent aux problèmes alimentaires", dit Dr. Barker.

Selon une étude américaine, les troubles alimentaires coïncident souvent avec des troubles de l'humeur comme la dépression et l'anxiété. Voyez à ce sujet: L'hyperphagie, trouble alimentaire plus fréquent que l'anorexie et la boulimie