Réponse à: Ivory (copain travaillant beaucoup)

Surnom: Ivory
Âge: 25

Mon copin aime trop son boulot, au début de notre relation je n'ai pas fait attention à la place prédominante que tient son travail, en effet, son travail est aussi ses hobies. J'ai essayé de m'interesser à ce qu'il fait mais j'ai senti le besoin qu'il s'interesse aussi à mes loisirs. C'est là ou a commencé le problème. J'éprouve un besoin intense d'attention et je l'ai lui ai dit. Son indiponibilité me fait souffrir, et je le lui ai formulé maintenant après que j'ai épuisé toute mes ressources je veux plus investir dans cette relation insatisfaisante. Ai je raison? sachant que les fois où j'ai son attention et son amour je suis vraiment transportée de joie. J'ai l'impression de laisser tomber un espoir , un potentiel de bonheur.

Chère Ivory,

Votre conjoint semble être un "workoholic", un drogué du travail.

Vous rapportez que vous avez épuisé toutes vos ressources. Voulez-vous dire par là que vous avez utilisé tous les stratagèmes pour le détourner de son travail et pour l'amener à s'intéresser à vous ? Si c'est le cas, vous avez sans doute contribué à installer une résistance de sa part.

Peut-être même qu'il risque de vous trouver envahissante avec vos besoins intenses d'attention ?

Avez-vous essayé de développer vos propres besoins : travail, loisirs, sports, vie sociale ? Avez-vous essayé de laisser votre copain dans sa bulle et de vous créer la vôtre ? Si un jour vos deux bulles se rencontrent, ce sera merveilleux. Sinon, ni vous ni lui n'y pouvez rien.

Votre dernier commentaire est particulièrement intéressant : vous avez l'impression de laisser tomber un espoir, un potentiel de bonheur. Mais oui, c'est ça ! Les espoirs, les potentiels de bonheur, les possibles, surgissent tous les jours et disparaissent aussitôt. Les choses que vous ne contrôlez pas demeurent hors de portée. Le mieux est de faire preuve de créativité pour l'accepter. Lorsque votre adhésion à ce qui se passe devient totale, quelque chose de subtil change et permet les ajustements à la vie à deux.

Georges-Henri Arenstein, Psychologue