Réponse à: Ordure (non amoureux mais amie enceinte)

Surnom: Ordure
Pays: Canada
Âge: 36
Sexe: masculin

Tout comme <<Amélie (difficulté à rompre)reponse de la semaine du 7 Decembre>> je trouve difficile de blesse quelq'un. en Novembre j'ai loue une chambre d'une amie. Nous avons presque immediatement debuter une relations intime. Apres quelque semaine je me suis rendus compte que cette relation n'etais pas pour moi. Je l'aime bien mais je ne suis pas en amour et ne desire pas continuer. J'ai quelque jours plus tard, decider de lui dire.

Avant meme que je luis dise, Les choses se sont complique lorsqu'elle ma apris quelle etais enceinte. Pris de panique j'ai jouer le jeux. Ne voulant pas de crise Je me suis fais acceptant et heureux a l'idee d'etre pere. Plus ca vas plus je me sens emprisonne. Elle ne tolere pas l'idee d'avortement. Je luis en veux de ne pas considerer mes desirs. c'est trop tot, meme si je l'aimais, pour avoir un enfant. J'ai peur que tout le monde me considere comme une ordure si je la quitte. Je me sens coupable de ne pas l'aimer, a la fois en vers elle qui se retrouveras seule et en vers l'enfant, qui se retrouveras dans une famille monoparental. Plus ca va plus je m'enfonce dans le malheur j'ai de la difficulte a faire la par des chose. J'ai gache ma vis et decu tout le monde.

Cher Ordure,

Vous semblez pris à votre propre piège : vous vous êtes montré acceptant et heureux à l'idée d'être père alors qu'en réalité vous étiez pris de panique. Vous avez fait taire vos sentiments et vos besoins.

Maintenant, vous dites que votre amie n'a pas de considération pour vos désirs. Mais comment pourrait-elle en avoir si vous les taisez ?

J'ai l'impression que quoique vous fassiez, vous allez blesser quelqu'un: si vous restez vous allez vous blesser vous-même, et si vous partez vous allez blesser votre amie car elle se retrouvera seule. C'est, de toute évidence, un dilemme d'ordre moral.

Connaissez-vous le proverbe : Entre deux maux, il faut choisir le moindre ? À vous de voir où est le moindre mal.

Vous n'échapperez pas au jugement de certaines personnes ni à la culpabilité que vous ressentirez face à détresse de votre amie : les deux sont inhérents à la situation que vous décrivez.

Cependant, vous pouvez vous dire que c'est une phase désagréable qui trouvera son issue à un moment donné : vous ne deviez pas être l'homme de sa vie, elle rencontrera quelqu'un d'autre et l'enfant s'accommodera d'un style de vie, somme toute, très répandu et plus du tout marginal à notre époque.

Je ne pense pas que vous ayez gâché votre vie : tout au plus quelques mois. Je ne pense pas que vous ayez déçu tout le monde : tout au plus une seule personne avec qui vous ne désiriez pas continuer de toute façon. Tout ceci est dit, bien entendu, sans vouloir minimiser l'impact de cette déception sur la vie de votre amie. Mon objectif est de vous permettre de relativiser la chose.

Il vous reste à trouver des compromis pour assumer votre rôle de père au mieux de vos disponibilités et possibilités.

Georges-Henri Arenstein, Psychologue