Quand on ne voit plus de sens a la vie, quand on prends plaisir à ce faire mal et qu'on a extremement peur de ce que demain peut nous réserver, il est très difficile de garder espoir.

On peux passer une journée où on se sent super bien, où on a retrouver cette joie de vivre, où on a le goût de chanter et danser. Mais, sans savoir pourquoi, la corde du ballon nous glisse des mains et on regarde le ballon s'envoler vers le ciel, hors de portée. Dans ce moment, on se sent si impuissant, le sourire s'est effacé de nos lèvres et dans nos yeux reposent quelques larmers... mais ces larmes ne veulent pas couler; elles sont bloquée par notre orgueil, par la force qu'on croit avoir.
Le plus difficile c'est ne pas comprendre les pourquois. Pourquoi on passe son temps seule, dans le noir de sa chambre tenant en nos mains notre Dalmachien alors qu'on entends rire nos amis les plus chers dans la pièce d'à côté. Pourquoi on se sent si affreux alors que tous nos problèmes, tous les moments les plus difficiles de notre vie sont derrière nous et qu'on a enfin découvert tous les plaisirs que pouvait nous réserver la vie. Pourquoi parfois on aimerait ne pas se réveiller pour ne pas faire face à une autre journée alors qu'on sait que demain sera peut-être une journée meilleure. Pourquoi on voit une petite lueur dans le fond de notre trou, mais quand on part à sa recherche, on ne se pert qu'encore plus loin dans les tunnels. Pourquoi on nous demande de parler, d'extérioriser se qu'on ressent alors qu'on ne parvient pas à le comprendre nous même. Pourquoi on ne parvient pas à le comprendre....

Quand, pendant une poussée d'énergie, on prends le grand saut, qu'on étend sa main et qu'on prends celle de notre dernier espoir, quand on ne sait pas si on aura la force de continer sicette fois, on rechute de nouveau, on est terrorisé, on ne sait pas si on a fait la bonne chose, on se demande si ce n'étais pas mieux de rester comme on était, sachant qu'il y avait toujours ce petit espoir...

On avance dans la vie, aveuglée, ne sachant pas ce qu'elle nous reserve. Les secondes s'étirent en minutes et les minutes en heures. On retient sont souffle et on mets un pied devant l'autre en attendant de rejoindre le fond de la bombone et en espérant que l'oxygène qu'il reste dedans sera suffisante pour qu'on puisse réapprendre à respirer seule. En appréhandent se jour car si on venait à manquer d'air de nouveau, on sait que la réserve dans nos poumons est vide, on sait que cette fois, ce sera la fin.