Il est présentement 2hr du matin, je ne réussis pas à m’endormir, pourquoi, je me le demande tout le temps. J’ai de la difficulté à gérer mes émotions. Maudite émotions : culpabilité, colère, honte et surtout maudite dépression. Hé oui, je suis en arrêt de travail depuis 4 mois pour dépression et j’ai de la misère à vivre cela. Je prends des anti-presseurs Paxil et je n’aime pas l’effet secondaire.

J’ai de la difficulté à m’exprimer, mon cœur me fait mal, j’ai mal à l’âme.
Je vis des épreuves difficiles avec ma fille de 13ans, je suis complètement dépassée par les évènements. Je ne peux accepter que rendu à 41 ans j’ai de la difficulté à établir des règles, d’avoir une certaine autorité et de bien encadrer mon enfant. Pourtant c’est un enfant que j’aime de tout mon cœur, je l’ai toujours élévée dans l’amour et le respect, lui montrer les belle valeurs de la vie et vlan aujourd’hui je me retrouve dans le néant, comme ci je n’étais pas une bonne mère.
C’est certain que je n’ai pas laisser mon enfant tout faire, mais aujourd’hui je sens que je pert ma place en tant que mère, et que ma fille veut prendre toute les responsabilités.
Je travaille régulièrement avec une intervenante du CLSC en milieu familiale , ma fille consulte une psychologue et moi je continue toujours à voir ma psychologue. J’ai encore beaucoup de misère de parler de tout cela, car je fais des crises de panique par la suite, bouffée de chaleur, palpitation au cœur, et cela me fait très mal, surtout quand je suis seule.

Ce que je ressent en ce moment, c’est de la tristesse, je me sent vulnérable face à la vie, je pert le goût à la vie, je ne suis pas de bonne compagnie avec mes amis ou la famille. J’ai même pas eue la force aujourd’hui d’aller faire mes courses, et maudit que je m’en voulais de ne pas avoir ce qu’il faut dans le frigidaire pour ma fille, c’est pas moi ça. J’ai même passer proche de pleurer devant ma fille pour lui expliquer pourquoi je ne suis pas aller, elle voyait que je ne filais pas bien, elle a dit, c’est pas grave maman, ne t’en fait pas.

Je sais que je doit me donner un bon coup de pied dans le derrière pour avancer un peu, crime c’est pas évident, je pleure, j’ai une boule dans la gorge qui me fait mal, je me sent démunis de tout, je mange presque plus, j’ai peur de tomber et de ne plus avoir la force de me relever.
J’ai de la misère à reprendre confiance en moi et refaire l’estime de moi.
Je suis fatiguée, j’aimerais qu’ont prenne soin de moi, des fois je voudrais partir loin , loin de toute cette vie maudite, de toute responsabilité, me libérer de ce mal qui hante.

Je fais tout pour aider ma fille et m’aider moi-même, j’ai prit des cours au CLSC de parents d’ados, c’est super bien ce cour, j’ai apprit beaucoup, le partage des parents, et le support des intervenants. Mais maintenant ma tête est pleine, j’ai été cherché des outils, et j’ai de la misère à les appliquer, CA JE TROUVE CA DURE d’accepter, de ne pas être à la hauteur.

Ce qui m’aide, c’est mon chum, qui me supporte énormément, sans juger, sans critiquer, et nous allons vivre ensemble à la fin du mois de mai. Je vais me sentir appuyer.

J’arrête car ce n’est pas écrire que j’aimerais, c’est de CRIER très fort le mal que j’ai.
Je sais que je ne suis pas la seule dans cette situation, la vie n’est pas facile.
Merci de me lire et vos commentaires sont les bienvenus.

Un coeur qui souffre