Vendredi le 22 décembre 2000 de CAPICHE

Le transfert


Ce soir encore j'ai senti venir le grand mal.

Pour quelque temps, je fus dans l'espace insensé

du vide de l'esprit, au-delà des pensées,

cherchant en vain, éperdue, mon souffle vital.

La souffrance survint, intrusive et grossière

épaisse et silencieuse, comme déjà chez-elle.

Elle posa sur mon coeur un tourment si réel

que je demeurai là, figée à sa frontière.



Quelques vieux souvenirs erraient en ma mémoire.

À l'affût d'une urgente sortie dérisoire

ils guettaient, avidement, l'incarné du jour



pour s'éclater en moi, savamment déguisés

et répéter sans cesse leur litanies d'amour

sans jamais s'arrêter, sans jamais s'épuiser.



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