Des études avaient déjà associé le régime méditerranéen (ou crétois) à une plus grande longévité. Une nouvelle étude, publiée dans le British Medical Journal (BMJ), visait à déterminer quels aspects de ce régime contribuent le plus fortement à l'effet protecteur.

La consommation modérée d'alcool s'est avéré le plus grand contributeur, alors qu'un ratio élevé de gras monoinsaturés par rapport aux gras saturés contribuait moins qu'attendu.
Dimitrios Trichopoulos et ses collègues de l'Univertisé Harvard ont réalisé cette étude avec les participants grecs, 23.349 hommes et femmes, de l'Etude Prospective Européenne sur le Cancer et la Nutrition (EPIC) qui ont été suivis pendant 8.5 ans.

Pendant cette période, il y a eu 652 décès parmi les 12,694 participants dont l'alimentation se rapprochait le moins de la diète méditerranéenne (score 0-4) et 423 décès chez les 10,655 participants dont la diète se rapprochait le plus (score 5 et plus). En général, ceux avaient un score plus élevé avaient plus de chance d'être encore en vie à la fin de l'étude.

Certains aspects de ce régime contribuaient davantage à l'effet protecteur que d'autres. Le principal contributeur était une consommation modérée d'alcool (23.5% de l'effet protecteur). Une consommation faible ou élevée n'était pas associée à cette protection. La consommation d'alcool était suivie par:

- une faible consommation de viande et de produits de la viande (17%);
- une consommation élevée de légumes (16%);
- une consommation élevée de fruits et noix (11%);
- une consommation beaucoup plus grande de gras monoinsaturés que saturés (11%);
- une grande consommation de légumineuses (10%);
- une grande consommation de céréales (6%);
- une faible consommation de produits laitiers (5%).

Une grande consommation de poissons et de fruits de mer n'était pas associée à plus grande longévité.

Ces résultats doivent être interprétés avec précaution. Une hypothèse possible par exemple est que les grands consommateurs de poissons étaient aussi des grands consommateurs de légumes. Une limite de la recherche était de ne pas tenir compte des synergies entre aliments. Une autre possibilité est que les poissons de la méditerranée ne sont pas des poissons gras riches en oméga-3.

Psychomédia avec sources: Medpage Today, WebMD
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