Des travaux menés à l'Institut de recherche Rotman associé à l'Université York de Toronto montre que chez les gens qui sont complètement bilingues et qui parlent les deux langues durant la plus grande partie de leur vie, l'apparition de maladies comme l'Alzheimer est retardée de 4 ans comparativement à ceux qui ne parlent qu'une langue.
Les chercheurs croient que l'effort supplémentaire impliqué par l'utilisation de plus d'une langue augmente l'apport sanguin au cerveau et aide les connections nerveuses à rester en santé, deux facteurs qui aident à combattre la sénilité, dont la maladie d'Alzheimer est la cause la plus fréquente.

"Nous sommes éblouis par ces résultats" a déclaré Ellen Bialystok de l'univesité York de Toronto. "Le cerveau a besoin d'exercices constants et d'activités", explique-t-elle.

Bialystok et le psychologue Fergus Craik ont étudié 184 personnes âgées présentant des signes de sénilité qui consultaient dans un centre spécialisé. Dans ce groupe, 91 personnes parlaient une seule langue alors que 93 étaient bilingues.

La moyenne d'âge de l'apparition des symptômes était de 71.4 ans dans le groupe unilingue et de 75.5 ans dans le groupe bilingue.

Cette différence demeure même lorsque l'on tient compte, dans l'analyse, du niveau d'éducation, du sexe, du milieu social et du pays d'origine des personnes étudiées.

Selon la Societé d'Alzheimer du Canada, ces résultats confirment des recherches récentes qui ont montré que garder le cerveau actif est une bonne façon de retarder la maladie.

Source: International Neuropsychological Society, January 2007 (MSNBC)

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