Malgré des résultats prometteurs chez les souris, un médicament qui stimule la production de l'hormone de croissance n'a pas ralenti la progression de la maladie d'Alzheimer chez l'humain dans un essai clinique dont les résultats sont publiés dans la revue Neurology.

L'hormone de croissance est produite naturellement dans l'organisme par la glande pituitaire et stimule la production d'une autre hormone appelée l'hormone IGF-1 (insulin-like growth factor 1).

Des études sur la souris avaient montré que cette dernière hormone contribuait à réduire l'accumulation de plaques séniles dans le cerveau. Ces dépôts appelés bêta-amyloïdes sont associés au développement de la maladie.

Les chercheurs de l'Université Yale et du laboratoire Merck ont réalisé cette recherche avec 416 participants atteints d'une forme légère ou modérée de la maladie neurodégénérative dont la moitié recevait un médicament (MK-677) qui augmentait la production de l'IGF-1 et l'autre moitié recevait un placebo.

Le médicament ne ralentissait pas la progression de la maladie malgré que les taux sanguins de l'hormone de croissance étaient effectivement augmentés.

Cibler ce système hormonal peut ne pas être une approche efficace pour ralentir la progression de la maladie d'Alzheimer, conclut Dr. J.J. Sevigny, du laboratoire Merck, coauteur.

Psychomédia avec source:
Science Daily