Les animaux de compagnie sont une importante source de soutien social et émotionnel, selon une étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology de l'American Psychological Association.

Allen R. McConnel et ses collègues des universités de Miami et de Saint-Louis ont mené trois expériences pour vérifier les effets bénéfiques potentiels d'avoir un animal de compagnie.

Dans une première étude, 217 personnes ont répondu à des questionnaires et tests visant à déterminer si les propriétaires d'animaux différaient de ceux n'en ayant pas en ce qui concerne le bien-être, le type de personnalité et le style d'attachement. Plusieurs différences sont apparues.

Les propriétaires d'animaux étaient plus heureux, en meilleure santé et mieux adaptés. Ils avaient une meilleure estime de soi, étaient plus en forme physiquement, avaient tendance à se sentir moins seuls, étaient plus consciencieux, plus extravertis, moins anxieux et moins préoccupés (notez que ces relations peuvent être de cause à effet dans un sens ou dans l'autre).

Les propriétaires d'animaux étaient aussi proches des personnes importantes dans leur vie que de leur animal, ne donnant ainsi pas de signe que la relation avec leur animal pourrait être au dépend des relations avec les gens ou qu'ils comptent davantage sur leurs animaux quand le soutien social est plus pauvre, notent les auteurs.

Une deuxième expérience, impliquant 56 propriétaires de chiens, montre un plus grand bien-être chez ceux dont les chiens augmentaient les sentiments d'appartenance, d'estime de soi et d'avoir une existence significative.

La dernière étude, avec 97 étudiants universitaires, montrait que les animaux de compagnie aidaient à se sentir mieux après avoir vécu un sentiment de rejet. Les participants étaient invités à écrire au sujet d'un moment où ils s'étaient sentis exclus. Puis d'écrire sur leur animal favori, ou à propos de leur meilleur, ou de dessiner une carte de leur campus. L'écriture sur les animaux était tout aussi efficace que celle au sujet d'un ami pour conjurer le sentiment de rejet.

Psychomédia avec source: American Psychological Association
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