La créativité survient souvent, selon de nombreux témoignages, lorsque l'on prend une pause des problèmes à résoudre.

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Psychological Science, ont vérifié si tous les type de pause étaient équivalents pour favoriser la pensée créative ou si certains types d'activités pendant cette pause étaient plus favorables.

Benjamin Baird de l'Université de Californie à Santa Barbara et ses collègues ont mené cette étude avec des participants qui répondaient à un questionnaire dans lequel ils devaient trouver le plus d'utilisations inhabituelles possibles pour des objets (mesure de la pensée divergente impliquée dans la créativité).

Avant de recommencer le test une seconde fois, ils étaient répartis en quatre groupes: un premier qui devait effectuer une tâche exigeante; un deuxième qui devait effectuer une tâche peu exigeante, un troisième qui devait simplement se reposer pendant 12 minutes et un dernier qui ne prenait pas de pause.

Il leur était aussi demandé à quelle fréquence ils avaient des pensées non reliées à la tâche telles que des inquiétudes personnelles, la mémorisation d'un événement passé, l'anticipation d'un événement futur…

Les participants du groupe effectuant la tâche non exigeante ont présenté la plus grande amélioration (de 40%) de leur capacité de générer le plus d'utilisations possibles pour les objets.

Ils avaient aussi été beaucoup plus susceptibles de penser à autre chose que la tâche. Plus ils avaient une propension au vagabondage de l'esprit en général, plus ils étaient créatifs.

Lorsque bloqué(e) sur un problème qui nécessite une solution créative, tourner son attention vers une autre tâche qui nécessite peu de concentration semble le meilleur moyen de relancer le processus de création, concluent les chercheurs.

Comment les différents stades du sommeil contribueraient de façon complémentaire à la créativité

Psychomédia avec sources: Association for Psychologial Science, Psychology Today.
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