À l'ovulation, la concentration serait moins bonne, selon une étude canadienne publiée dans la revue Brain and Cognition. Les taux d’œstrogènes augmentent au moment de l’ovulation. Et, des études précédentes ont déjà montré que des taux élevés d’œstrogènes nuisaient à la faculté à la concentration.

Wayne Brake et Matthew Quinlan de l'Université Concordia, ont, avec leurs collègues, mené la présente étude avec des rongeurs femelles au moyen d'un modèle établi d’apprentissage, appelé inhibition latente.
Des rates étaient d'abord exposées à une tonalité à répétition, sans conséquence. Une fois qu’elles ont été habituées à cette tonalité et qu’elles ont fini par l’ignorer, un stimulus a été associé à la tonalité. Les rates dont le taux d’œstrogènes était faible ont rapidement fait le lien entre la tonalité et le nouveau stimulus, alors que celles dont le taux d’œstrogènes était élevé ont mis plus de temps à enregistrer l’information.

« Nous n’avons observé cet effet que chez des rates adultes, explique le professeur Brake. Cette observation et d’autres résultats laissent penser que les œstrogènes agissent directement sur le cerveau, peut-être en interférant avec les molécules de signalisation dans le cerveau. Notre étude permet de lever la controverse sur les effets des œstrogènes. Reste à présent à caractériser leur mécanisme. »

Psychomédia avec source: Université Concordia
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