Une carence en vitamine B12 peut augmenter le risque de dépression, selon une étude irlandaise publiée en décembre 2021 dans le British Journal of Nutrition.

En Irlande, un faible apport alimentaire et de faibles taux sanguins de cette vitamine ont été rapportés dans tous les groupes d'âge. Chez les plus de 50 ans, une personne sur huit présente un faible taux.

De faibles niveaux de vitamine B12 peuvent entraîner une anémie, une altération des fonctions cognitives et des lésions de la gaine protectrice des fibres nerveuses du cerveau. (La carence en vitamine B12 est fréquente : les symptômes sont nombreux)

Eamon Laird et ses collègues de l'École de médecine du Trinity College Dublin ont analysé les données d'une grande étude nationale menée avec 3 849 personnes âgées de 50 ans et plus. L'alimentation a été évaluée au début de l'étude et les symptômes de dépression ont été évalués après 2 et 4 ans.

Chez les personnes ayant une carence de vitamine B12, le risque de dépression était 51 % plus élevé. Le folate (ou vitamine B9) n'était pas associé à la dépression.

La vitamine B12 se trouve dans la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers, les extraits de levure et les aliments enrichis. (L'alimentation végétarienne liée à un risque accru de dépression)

L'enrichissement des aliments pourrait constituer un moyen d'aider à la prévention des symptômes dépressifs et d'améliorer la santé globale, estime le chercheur. Cela pourrait se faire par l'enrichissement d'aliments tels que les céréales du petit-déjeuner en vitamines B12 et en folates, précise-t-il.

Pour plus d'informations sur l'alimentation et la dépression, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Trinity College Dublin, British Journal of Nutrition.
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