Environ 25 % de la population est allergique aux pollens du printemps, contre 4 % il y a 40 ans, rapporte le journal Le Monde. Un Français sur 2 pourrait être touché en 2015, selon l'Association de recherche clinique en allergologie et asthmologie (Arcaa).

Les principaux facteurs peuvant expliquer cette hausse sont la pollution atmosphérique, le mode de vie avec des appartements plus confinés, le tabac, les acariens, les composés organiques volatiles (COV) (substances chimiques présentes dans les peintures, meubles), etc.

Les allergies alimentaires progressent elles aussi. Elles touchent 6 % des enfants de moins de 15 ans et entre 2 % et 3 % de la population générale. Les symptômes sont variés : troubles digestifs, cutanés (urticaire, oedème de Quincke, eczéma), respiratoires (rhinites, asthme), jusqu'au choc anaphylactique (qui peut entraîner la mort).

Des facteurs explicatifs peuvent être "la grande diversification des aliments et leur industrialisation qui ont augmenté la présence d'additifs", selon l'allergologue Dominique Château-Waquet, auteur de Et si c'était une allergie. Certains avancent aussi une diversification trop précoce de l'alimentation des bébés. "Les gens vivent dans un environnement de plus en plus propre et désinfecté. Du coup, on n'a plus de parasitose, c'est une hypothèse", avance de son côté Jean-Pol Dumur, allergologue à Aix-en-Provence.

Psychomédia avec source: Le Monde.
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