Une liste croissante de produits chimiques domestiques courants semblent liés à des problèmes de santé reproductive, dont la puberté précoce et l'infertilité.

Cette liste inclut les phtalates (rideaux de douche, nappes, jouets...), le bisphénol A (emballages alimentaires, intérieur des boîtes de conserve, plats en plastique...) les composés perfluorés (batteries de cuisine antiadhésives, emballages des sacs de popcorn allant au micro-ondes, papiers sulfurisés...), les retardateurs de flamme, l'agent antibactérien triclosan et le mercure, selon des experts réunit à une conférence parrainée par Safer Chemicals, Healthy Families, une coalition cherchant à faire réviser la loi américaine sur le contrôle des substances toxiques, le Toxic Substances Control Act de 1976.
Le groupe fait pression pour l'adoption des projets de loi “Safe Chemicals Act of 2010” par le Sénat et "Toxic Chemicals Safety Act of 2010" par la Chambre. Entre autres choses, ces projets de loi obligeraient les entreprises fabriquant les produits chimiques à tester leur sécurité, plutôt que l'Environmental Protection Agency ait à prouver qu'ils sont dangereux.

Sur les 84.000 produits chimiques actuellement sur le marché, seulement environ 1 % ont été étudiés pour leur sécurité, a affirmé le mois dernier le sénateur Frank Lautenberg devant un comité du sénat. Lautenberg a présenté en avril dernier le projet de loi Safe Chemicals Act.

Selon un groupe de réflexion conservateur, le National Center for Public Policy Research, le projet de loi ne sera pas adopté. Un porte-parole de l'organisme y va d'arguments classiques des conservateurs : "Pendant des décennies, les activistes ont fait monté la peur afin de faire avancer leur programme législatif qui réduit le choix des consommateurs et augmente nos coûts, sans nous rendre plus en sécurité», dit Jeff Stier.

Psychomédia avec source: WebMD
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