Certains objets radioactifs très variés, d'apparence banale, et souvent anciens se trouvent encore dans des collections, des brocantes ou des greniers, indique l'Agence nationale française pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), dans un guide destiné au public.

Cette dernière offre ses services, la plupart du temps gratuitement, pour aider à disposer de ces objets.

"Après la découverte de la radioactivité à la fin du XIX e siècle", indique le guide, "et particulièrement pendant la période de l’entre-deux guerres, il y eut un engouement pour l’utilisation de produits contenant des substances radioactives. Le radium était perçu comme ayant un pouvoir destructif à haute dose mais un effet bénéfique à faible dose".

"Des produits de beauté « irradiants » étaient proposés aux femmes, et les médecins prescrivaient des pommades et des comprimés à base de radium. De nombreuses sociétés vendaient une eau radioactive à domicile en proposant des « cafetières au radium » et des « fontaines au radium »."

Les maisons qui ont été habitées par un médecin, un pharmacien, un scientifique, un géologue, ou encore un collectionneur ou un brocanteur sont plus susceptibles de receler des objets radioactifs oubliés dans les caves et les greniers.

Des objets tels que boussole, réveil matin… fabriqués avant les années soixante qui brille la nuit sans avoir été exposé à la lumière depuis au moins deux jours est vraisemblablement radioactif, indique l'Andra. De même, le fait qu’un objet soit conditionné dans du béton ou du plomb. Le symbole du trèfle radioactif ou des noms de commerce tels que la Franco Belge d’uranium, le Ra226, le Radia… sur l’étiquette ou sur l’objet, indiquent la présence de substances radioactives.

Le guide de l'Andra, Identifier et faire enlever vos objets radioactifs, aide à identifier les objets radioactifs et indique comment s'en débarrasser.

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