Une étude de la Food and Drug Administration (FDA) américaine a identifié 400 rouges à lèvres, sur le marché en 2010, qui contenaient du plomb. L'agence a publié, sur son site internet, la liste de ces produits selon les niveaux qu'ils contiennent.

Fait remarquable, ces niveaux ne sont pas en rapport avec leur prix. Celui qui était le moins contaminé était de la marque Wet’n’ Wild la moins dispendieuse. Alors que des grandes marques se trouvent aux premiers rangs des produits contenant des niveaux élevés.

La concentration moyenne était de 1,11 parties par million. Ces niveaux sont dans les limites recommandées par les autres autorités de santé, indique l'agence. Mais certains contiennent des niveaux aussi élevés de 7 ppm. C'est le cas de rouges de Maybelline et de l'Oréal qui figurent respectivement au premier et au deuxième rang. Deux autres rouges de l'Oréal figurent aux sixième et septième rang. Des produits de Cover Girl figurent aux quatrième et huitième rang.

Le groupe de défense The Campaign for Safe Cosmetics demande à la FDA de fixer une limite maximum de plomb pour les rouges à lèvres. En janvier dernier, un comité consultatif des U.S. Centers for Disease Control and Prevention a publié un rapport dans lequel il affirmait qu'il n'y a pas de niveau sécuritaire de plomb pour les enfants et soulignait l'importance de prévenir l'exposition chez les femmes enceintes, rapporte le groupe.

Le plomb est une neurotoxine qui cause des problèmes d'apprentissage, de langage et de comportements. Il passe facilement la barrière placentaire, indique Sean Palfrey de l'Université de Boston.

Le groupe The Campaign for Safe Cosmetics présente sur son site une pétition demandant à l'Oréal de s'excuser auprès des femmes et d'éliminer le plomb de ses rouges à lèvres.

Voyez sur le site de la FDA, la liste des 400 rouges à lèvres analysés par ordre d'importance de leur contenu en plomb. Pour retrouver votre rouge à lèvre, tapez CTRL F pour faire apparaître la fonctionnalité de recherche en bas ou en haut de l'écran selon le navigateur.

Illustration : Source: The Campaign for Safe Cosmetics

Psychomédia avec sources: The Campaign for Safe Cosmetics, USA Today.
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