Les hommes sont étranges ou c'est moi ?

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kat

#11 Posté le par DCF__2406


Tu dis qu'il faut se faire violence pour passer par dessus sa peur. Donc contrôler ses peurs.
Ce que je propose, c'est de ne plus avoir peur. Se faire confiance, arrêter de contrôler des choses et de se fixer des buts. C'est comme ça je trouve qu'on avance le mieux, parce qu'on va naturellement vers ce qui est bien pour nous. Ce sont nos peurs et notre lutte avec ces peurs qui nous empêchent de voir nos émotions, et donc la voie du bonheur. Je ne dis pas qu'il ne faut rien contrôler, mais je ne pense pas qu'il faille contrôler ses émotions et ses désirs. Pour moi suivre un but fixé consciemment, c'est parfois se faire violence si ce n'est pas en accord avec nous même. D'ailleurs, quels sont tes buts en ce moment ?

Amitiés,
Audrey.

C'est comme moi

#10 Posté le par DCF__3113

En lisant tes messages je me suis totalement reconnue dedans.
Je suis exactement comme toi sauf que je n'ai eu que 2 copains et ca ne va pas fort avec le 2ème actuellement.
Il dit qu'il est très bien avec moi mais qu'il ne sait plus si il m'aime (pourtant il a 31 ans donc a cet age la je supposais qu'on ne s'engage pas à la légère avec une fille).
Par contre tu as le droit de dire que tu es sympa, intelligente ...
Je ne vois pas de mal au fait de le dire. Ca prouve que tu ne te dévalorises pas et que tu as confiance en toi.
Donc c'est bien.
Il y a un truc qui m'interpelle quand tu dis "Et puis, oui, c'est vrai que je suis un peu en orbite de moi-même : je me regarde vivre, j'accomplis des actes pour remplir le vide, sans conviction."
Mon ami m'a dit a peu de choses près la même chose.
Seulement je ne comprends pas trop ce que ca veut dire.
Quel est la différence entre se regarder vivre et vivre, est ce le fait de plus attendre des autres qu'ils prennent les choses en main, est ce ne pas avoir de passion?
Si tu as des éléments de réponse, n'hésite pas à me les communiquer.

En tout cas
Je te souhaite bonne chance.

Ca, c'est radical !

#9 Posté le par DCF__2728

Ouh la, tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère morte comme dirait l'autre...

Avant toute chose, je dois t'avouer que ton message est extrêmement blessant. Utile, très utile, sûrement, mais tellement blessant.
Vois-tu, le fond même de mon message est du désespoir, de l'incompréhension face à une impression de méchanceté que je ressens. Je n'excluais pas la possibilité que le problème vienne de moi. Mais était-il utile de me confirmer que ça venait de moi en m'enfonçant davantage, en en rajoutant sur le "tu ne vaux vraiment pas le coup, tu aimes comme un manche". Je ne suis par certaine. A quoi ça sert ? Ca ne m'aide pas, et bien au contraire, ça me renforce encore dans mon désarroi.

Je prends néanmoins conscience qu'en parlant des hommes en utilisant le mot "mec", c'est déjà un symptôme que j'ai du mépris. Oui, c'est vrai. Je n'ai pas peur de le dire. J'adore "l'idée" des homme, je les ai peut-être trop idéalisés oui, mais aujourd'hui, j'ai du mal avec eux. J'ai été tellement déçue que je n'arrive plus malheureusement à me dire "les hommes sont formidables". Tu dis toi-même que chaque homme est différent. C'est vrai. Mais pourtant, ces dernières années (j'en ai 28, disons depuis que j'ai 24 ans, date où les blessures ont commencé), je retrouve souvent des constantes chez les hommes que je rencontre. Peut-être que je ne rencontre pas les bons. Peut-être que j'évite volontairement ceux qui "valent d'être connus". Tout le temps, je garde mon optimisme, je veux y croire, je me dis que bien sûr il y a des hommes extraordinaires, mais les blessures s'amoncellent, des hommes extraordinaires, je n'en rencontre pas. Je demande peut-être trop à un homme. Je lui demande peut-être d'être un Prince Charmant au lieu d'être lui. Je reconnais que j'ai tort. Mais pour se sortir de cela, il ne suffit pas de se dire "j'ai tort", c'est bien plus difficile de casser ses schémas, de casser ses rêves, de réaliser qu'un homme, ce n'est pas ce qu'on croyait. Il ne suffit pas de me dire que je suis une petit prétentieuse non plus.
Ne prends pas ceci perso, quand je dis "les blessures s'amoncellent", c'est un état de fait, pas un jugement négatif des hommes.
Peut-être, sûrement même, effectivement que le problème c'est moi. Ou peut-être que je suis irrésistiblement attirée par des hommes qui me malmèneront parce que eux-mêmes ont quelque chose à régler. C'est ça que j'aimerais comprendre. Et c'est très important : dans un cas, c'est moi, dans mon caractère, mes schémas, mes comportements, qui doit changer, m'adapter à la réalité des choses. Dans l'autre, je dois comprendre pourquoi je recherche un type d'hommes inadaptés et je dois me tourner vers d'autres hommes. Ne dis pas que ça sera pareil. On sait tous qu'il y a des hommes "coeur d'artichaut", des hommes "allergiques à l'engagement", des hommes "machos". Ils sont tous différents mais il y a quand même des traits de caractères qui se retrouvent.

Je crois que tu m'imagines prétentieuse, narcissique, en adoration face à mon être, ne laissant la place pour personne d'autre que moi dans mon coeur.
Avant de donner mon avis là-dessus, je vais te rassurer en te disant que, quand ça ne va pas, je me dis "Ces hommes qui ne restent pas, s'ils avaient raison ?". Crois bien que si j'avais trouvé la réponse à la question, que je me suis posée, je n'aurais pas écrit ce message. Malheureusement, je n'arrive pas à comprendre justement ce qui ne va pas.
Je sais bien que lire quelqu'un dire de soi "objectivement, je suis belle, sympa, intelligente", ça peut faire friser en deux secondes. Bien sûr qu'on ne sait jamais ; même la plus belle des femmes qui dit cela devient automatiquement détestable, et rien que ça lui enlève tout d'un coup, sa beauté, son intelligence (comment peut-on être intelligente en disant une abomination pareille, on peut effectivement se le demander), sa sympathie. J'ai dit cela juste pour préciser, disont, que je n'ai pas d'handicap physique, que j'ai fait des hautes études et que je suis cultivée et sympa, c'est la façon dont je suis perçue par mes amis, mais dans le fond, tu m'as mis la puce à l'oreille, une fille qui dirait tranquillement cela d'elle, même si c'est ce qu'on lui dit qu'elle est régulièrement, je la trouverais au contraire très antipathique. Et même si elle ne le dis pas ouvertement, elle finira pas le montrer. C'est pareil. Je reconnais que j'ai été maladroite, j'ai voulu juste préciser qu'a priori il n'y a pas de raison immédiate, évidente pour que ça ne marche pas. Je reconnais que j'ai été d'une idiotie sans nom, et ça, ça devrait effectivement m'enlever de ma superbe et me remettre les pieds sur terre. Je crois que c'est le passage de ton message qui m'aidera le plus : en disant cela, en me qualifiant plutôt honorablement, j'en deviens détestable. Et même si je ne le fais pas ouvertement face aux autres, ils doivent le sentir.

Quand tu me dis que je ne dois pas attendre des hommes qu'ils m'aiment, qu'ils me chérissent. Qu'ils le feront s'ils en ont envie. Je te trouve dûr. Bien sûr que je n'exige pas que TOUS les hommes m'aiment et me chérissent. Je ne suis pas nympho ! Je m'attends juste à ce que l'homme avec qui je vis parce que je l'aime, parce qu'on s'aime, me "chérisse". Disons plutôt m'aime, et me le montre, si le mot "chérir" t'effraie. Ca ne me parait pas trop demander au contraire. L'homme avec qui je vis est très heureux avec moi (là, je ne suis pas prétentieuse : il me l'a dit. Mais peut-être devrais-je me méfier davantage des compliments. Un compliments doit être oublié dès qu'il est prononcé, ne doit pas être considéré comme un état de fait, une certitude). Ca fait 1 an et demi que nous sommes ensemble. Nous nous entendons bien. Il n'a pas envie de partir (il me l'a dit hier soir). Mais il a des doutes, comme tout le monde. Il dit que je n'y suis pour rien. Il pense que je donne bien plus que lui ne me donne, et il en est désolé. Que je mérite plus. Alors, mon problème, aujourd'hui, il est là. Pourquoi, alors que mon ami me dit que je mérite plus, je ne reçois pas plus ? Pourquoi c'est toujours ce discours que j'entends ? Qu'est-ce qui bloque ? Si je les bloque, à ton avis, pourquoi ?

Pourquoi, une de mes amies, qui méprise selon moi son ami, en lui menant une vie infernale, lui exigeant qu'il lui offre des bagues Cartier, en étant capricieuse, boudeuse, calculatrice, en le mettant systématiquement à l'épreuve (par rapport à tous les autres hommes qu'elle rencontre, par rapport à son niveau de vie en lui disant qu'il est nul d'avoir le modèle de voiture de sport X, que la Y est mieux...), pourquoi son mec rampe à ses pieds ? Elle, c'est Scarlett O'Hara et moi à côté, c'est Olivia de Havilland, l'épouse d'Ashley.
Bref, du coup quand je lis :"Comporte-toi comme un Prince et donne", je veux bien, mais justement, si je viens écrire ici, c'est que j'en ai marre de donner sans compter pour recevoir si peu en échange. Alors, on n'a rien à exiger, mais faut quand même pas déconner.

Mais tu as raison, il doit y avoir une raison. Contrairement à toi, qui n'a même pas abordé le sujet, je n'exclue pas la possibilité que les deux hommes qui ne me rendent pas heureuse (mon ex-petit ami et mon ami aujourd'hui) ont eux-même un problème d'amour. Si moi je suis incapable de donner, comme tu as l'air de me le rerpocher, je crois que eux dans ce cas on le même problème puissance 10 puisqu'ils me donnent encore moins que le peu que je leur donne (et je ne suis pas non plus certaine de donner si peu justement... mal peut-être, peu, non).

Mais bon, j'ai quand même retenu des leçons. On est ce qu'on dit, ou plutôt on est comment on dit effectivement, et quand je dis "je suis belle, intelligente, et sympa", je ne le suis pas justement, j'en suis insupportable, détestable, prétentieuse, narcissique. Ca devrait suffir à en faire fuir quelqu'uns qui doivent se demander quel rôle subalterne je vais bien leur octroyer dans ma mise en scène narcissique.
Et puis, oui, peut-être que je crois aimer, beaucoup, alors que j'aime très mal.
Et puis, oui, c'est vrai que je suis un peu en orbite de moi-même : je me regarde vivre, j'accomplis des actes pour remplir le vide, sans conviction.

Merci pour m'avoir un peu ouvert les yeux.
Mais sois moins violent la prochaine fois, ça fait quand même très très très mal ! Heureusement que j'ai pris un peu de recul, sinon j'allais me suicider en m'enfermant dans le tiroir de mon bureau après t'avoir lu.

Amicalement.

Maître et esclave

#8 Posté le par DCF__2674

Chère Perpétua,

J'ai eu un certain malaise en lisant ton texte et, en tout respect, je veux te faire part de mes réactions. Vois-tu Perpetua, je veux bien partager quelques pistes avec toi car je pense, malheureusement, que tu n'es pas du tout sur la bonne "track".

Tout d'abord, une petite remarque: quand tu utilises le terme "mec", quand tu dis ensuite que "Tous les hommes sont étranges...", je sens chez toi une pointe de mépris. On ne peut généraliser, il n'y a pas un homme qui soit identique à un autre, il n'y a pas de "mec" (comme il n'y a pas de "nana"), ça n'existe pas. Tous les hommes et toutes les femmes sont des êtres vivants uniques en chair et en os, avec des idées, des peurs, des désirs, des élans d'âme, etc. Les relations de couple ne sont pas un jeu ni un sujet de discussion de taverne.

Ensuite, Perpetua, enlève ta superbe et dis-toi, en silence et pour une seule fois, ceci : "Ces hommes, qui ne restent pas, s'ils avaient raison?".

Quand quelqu'un se dit de lui-même : "Objectivement, je suis belle, intelligente, sympa", ça me met mal à l'aise. Mais pourquoi te considères-tu comme un objet? Tu ne le sais pas si tu es belle, Perpétua! La beauté apparaît dans l'oeil de l'autre, pas dans le miroir qui ne te renvoit l'image que tu as de toi-même!

Quand quelqu'un dit : "Hommes, chérissez-moi! Aimez-moi!...Protégez-moi!". Ça me met aussi mal à l'aise. Tu n'as rien à demander aux hommes. Pourquoi quêtes-tu l'amour de cette façon?? S'ils veulent te chérir, ils le feront, s'ils ne veulent pas, c'est de leurs affaires, tu n'y peux rien et tu n'as pas à rien attendre d'eux. C'est une attitude d'esclave que tu as Perpétua. Ça ne te mènera pas nulle part.

Comporte-toi comme un prince et donne! Donne de l'amour! N'attend rien en retour! Pas de calculs, de suppositions, tu aimes vraiment?? Alors tu donnes tout ce que tu as, sans regarder, sans compter. C'est ça le vrai amour. Aucune retenue.

Il y a autre chose que je tiens à te dire Perpétua:
- Tout ce que tu dis est faux;
- tout ce que tu penses même est faux.

La seule vérité est ton existence. Ton existence est ton langage. Ton être est la vérité. Sois une personne aimante et tu vas aimer... et l'autre va t'aimer, aussi. (Ça, c'est une chose que les hommes ressentent bien. Ils te quittent probablement parce que tu n'aimes pas, tout simplement).

Je sens, en fait c'est mon intuition profonde, que tu es déconnectée de ton être, que tu te trouves en orbite, quelque part, à te regarder vivre au lieu de vivre. Je pense que le chemin pour l'amour et la vie sera long et pénible pour toi.

"Être ou ne pas être, telle est la question!"...disait un mec sympa, il y a quelques années de ça!

Amitiés

Lion

P.S. Les divorcés, en passant, ce sont un paquet de troubles. Tu es jeune, encore "vierge", commence ta vie avec un homme qui n'a pas d'histoire.

À propos du contrôle et des peurs

#7 Posté le par DCF__1132

Je ne te suis pas tout à fait Audrey et c'est juste la preuve, à mon avis, qu'il est difficile de généraliser.

Le contrôle je cherche en partie à l'avoir quand même; mais ça ne me rend pas malheureuse.
C'est que je sais que quoi que je décide d'entreprendre je cours des risques; plus je vise haut (à mon niveau) et plus j'ai de chances de dégringoler de haut en avançant; forcément.
Plus l'enjeu est important et plus les blessures qu'on risque le sont aussi.

Savoir tout ça n'empêche pas de souffrir mais on est au moins conscient qu'on a une grande part de responsabilité; on n'est pas juste une victime.

Tout ça suppose d'accepter la souffrance éventuelle - et même plus qu'éventuelle.

Moi aussi j'ai peur de souffrir; je me suis déjà retrouvée tremblante à l'orée d'un chemin à me demander si j'allais le prendre ou non parce que je savais comme je risquais de m'y faire mal. Mais si je ne le prenais pas je me condamnais à vivre une vie médiocre, sans vraie émotion, sans aucune chance d'avancer.

Tu écris que c'est difficile de s'investir avec quelqu'un qui a peur et je suis tout à fait d'accord là-dessus. Mais je crois que tout le monde a plus ou moins la peur au ventre en entamant une relation qui compte. Sauf que... c'est comme le trac des artistes. Il ne faut pas s'imaginer qu'on va s'en défaire comme ça, il faut se faire violence et passer par-dessus. On prend des risques parce qu'on croit percevoir que cette relation-là en vaut la peine et qu'on ne souhaite pas la gâcher; tout en sachant qu'on peut se faire très mal...

Qui ne risque rien n'a rien...

Lutter ce n'est pas forcément négatif. Mais il ne faut pas lutter pour surnager, il faut lutter pour avancer.

Ne pas chercher à comprendre, c'est probablement surtout reposant quand on s'est trop torturé soi-même. Mais en réalité la question est de savoir où diriger son énergie; pas se battre contre des moulins à vent comme Don Quichotte.

le contrôle

#6 Posté le par DCF__2406


Personnellement, je cherche à tout contrôler parce que j'ai peur. Peur de souffrir, de mes émotions et de celles des autres.
La seule chose dont je sois sûre, c'est que moins je cherche à contrôler, plus je suis heureuse. La vie est pleine de surprises, bonnes et mauvaises. Mais en passant son temps à se protéger des mauvaises, on perd toutes les bonnes. On donne peut être trop d'importance à notre défense, et pas assez à nous et à nos vrais désirs.

C'est difficile de s'investir avec quelqu'un qui a peur.

Pourquoi vouloir avoir toutes les réponses ? Qu'est ce que ça apporte finalement, à part à se déconnecter de soi même.
J'ai tellement lutté toute ma vie, que j'ai du mal à admettre qu'il n'y a pas d'autres ennemis que ceux qu'on se crée. Finalement, on ne peut pas prévoir ce qui compte vraiment, et c'est peut être ça toute la beauté de la vie. Se laisser aller est le plus doux des délices, et c'est peut être être le plus sage des Hommes de parfois ne pas chercher à tout comprendre.

Bises à tout le monde,

Audrey.

Tout comprendre ?

#5 Posté le par DCF__1132

Oui, c'est aussi mon problème : tout mettre en équations pour avoir des réponses sur tout.

Mais chercher à tout comprendre des "mortels", c'est voué à l'échec. Parce que la plupart du temps, et sans pour autant être des menteurs, ils adaptent leur vérité au moment présent.

Facile de devenir manipulateur avec une découverte comme celle-là !

Mais le désir d'avancer à deux sur le chemin de la vie en prend un bon coup...

Lâcher prise sur la vie ?

#4 Posté le par DCF__2728

C'est peut-être ça mon problème... je VEUX comprendre, et tout comprendre des mortels. Et que quand ils sont rouges, ils ne deviennent pas bleu à la minute d'après. Tout comprendre, et tout figer. Que rien ne bouge...

Je cherche à tout comprendre, tout "border", tout maîtriser, ne rien laisser à l'inconnu, au doute, au vent...

Il faudrait peut être que je lâche prise...

Je ne sais pas.

?!

#3 Posté le par DCF__1404
"Moi, simple femme (...)"

en réponse à "c'est les hommes ou c'est moi ?"

?!!!

J'ai du mal à comprendre les mortels...

en général

#2 Posté le par DCF__0121

Chère Perpetua,

Ce que tu vis n'est pas facile. Vous semblez être à la croisée des chemins toi et ton copain.

Je suis moi-même considérée comme une femme forte, capable d'en prendre. C'est depuis peu, après 7 ans de relation avec mon copain, qu'il a compris que quelque fois j'avais besoin qu'on m'épaule, que je pouvais flancher. C'est aussi de ma faute car l'image que je projète au premier abord est celle d'une femme qui sait où elle va et que rien n'arrête. Il m'a découvert plus faible qu'il l'avait cru, il a été surpris puis il s'est adapté à ce nouveau fait.

C'est cette capacité d'adaptation qui fait selon moi un couple solide. Il y a certains traits de la personnalité de mon copain que j'ai découvert sur le tard et j'ai dû m'y adapter. C'est ce que ton copain doit faire aussi, s'adapter à ton besoin d'être rassurée sur son engagement. Cette tendance au non-engagement que vous remarquez chez lui vous rend perplexe et c'est normal si ce que vous voulez c'est quelque chose qui vous prouve que son amour est sincère. Vous avez le droit d'avoir une réponse claire.

Peut-être que si vous preniez une pause, que vous lui disiez que vous le laissiez réfléchir à votre relation cela ferait en sorte que vous auriez enfin le fin mot de tout ça.

Bonne chance !

perpetua

#1 Posté le par DCF__2406


Je vasi te raconter ma journée, je crois qu'elle ressemble étrangement à ta vie.
Aujourd'hui, j'ai discuté avec un mec, dont je suis amoureuse. D'après lui, je suis parfaite, il me respecte, peut être trop. Il me désire, et on s'entend parfaitement bien. Mais voila, il ne va pas bien. Il n'est pas prêt, il hésite. Pour lui, il faut mieux être amis, ne pas risquer de souffrir.
Et voila, comme d'habitude, je ne comprends rien. Je sens qu'on a tout pour être heureux ensemble. Et même si ça rate, je me sens prête à essayer. Il faut croire que des que je suis amoureuse: problème. Je tombe toujours sur des mecs innaccessibles.
Alors voila, j'ai pensé que j'avais peur de m'investir, et que donc je recherchais des mecs qui me protégaient de moi même. Mouaif...pas trop convaincue...
Par contre, il m'a dit quelque chose qui m'a l'air plutôt vrai, c'est que je savais trop ce que je voulais. Moi, simple femme, je pensais que c'était bien. Et ben en fait pas tant que ça, parce que face à quelqu'un qui sait ce qu'elle veut et qui n'a pas peur de s'investir, il n'y a plus de conquête, ils ne doivent pas aimer la simplicité. Je crois que les hommes veulent nous choisir, que c'est leut moyen d'être sûrs de ce qu'ils veulent, et d'avoir la sensation de contrôler la situation.
Autrement dit, osons être fragiles, peu sûres de nous. Et puis c'est peut être ça nous même... J'ai passé ma vie à paraître forte, en reniant toute une partie de mes émotions. Il est temps de les exprimer, sinon, les autres ne peuvent pas les deviner.

Enfin bon, je patauge un peu aujourd'hui, mais si je trouve, compte sur moi pour t'affranchir.

Je comprends ce que tu ressens, et je sais que ce n'est pas facile. Je te dirais bien d'être forte, mais là, je crois que c'est le contraire que tu dois faire: sois toi même, souffre s'il te fait souffrir, et dis lui.

Je t'envoie toute ma solidarité féminine,

Audrey.