Pourquoi la culpabilité?

Chère ..........

Tu dis tellement de choses qui ressemblent à ce que mon ex vit que j'ai l'impression que... Non. Je dois me tromper.

Tu dis être boulversée parce que tu as l'impression d'avoir vécu quelque chose de faux et d'absurde. L'autre jour, mon ex m'a dit: "Tu me mentais lorsque tu me disais que tu m'aimais".

Oh mon Dieu! NON! Je ne lui mentais pas. C'était vrai! Oh que c'était vrai. Il n'y avait rien de faux dans tout ça. Et je le lui ai dit jusqu'à la fin... Parce que c'était vrai. Elle m'a alors dit que si je l'avais vraiment aimée, j'aurais tout tenté pour éviter cette situation. Mais c'est ce que j'ai fait! Combien de fois me suis-je dit que ça viendrait. Qu'elle finirait par voir à quel point j'avais envie de l'aimer et à quel point j'avais envie qu'elle m'aime. Oh! Pour m'aimer, elle m'aimait. Mais n'étant pas à l'aise avec elle-même, elle ne l'était pas avec moi. Tu sais, après 20 ans de mariage, ressentir encore de la culpabilité après avoit fait l'amour... exprimer son insatisfaction... bof... je ne vais pas commencer à tout raconter... Mais lorsqu'il n'y a rien que tu fais qui semble satisfaisant, au lit comme ailleurs, il y a quelque chose qui cloche. La culpabilité, ça se cultive. Ça fait longtemps que je cultive la mienne. M'en débarasser aujourd'hui semble une très lourde tâche, mais j'y arrive... lentement mais sûrement... et avec des ratées parfois. Mais je suis confiant. Ma compagne l'est également. En fait, une chance qu'elle l'est. Elle m'aide énormément. Et je lui en suis tellement reconnaissant.

Pour ce qui est des enfants, les miens aussi sont de jeunes adultes... autre coïncidence sans doute...

C'est difficile pour eux, mais à ce que m'a dit ma thérapeute, c'est bien pire lorsqu'ils sont plus jeunes. Mais de toutes façons, voir ses parents se séparer, c'est difficile à accepter et ce, quel que soit l'âge qu'on a. Mais il faut faire confiance en leur pouvoir. En leur capacité de régler leurs propres problèmes. Un jour très proche, mes enfants seront autonomes. Eux aussi partiront de la maison. La vie, c'est ça.

Je crois que pour la personne qui reste, l'ex, c'est effectivement une épreuve extrèmement difficile et tu sais, très naïvement, j'ai espéré que ce ne le soit pas trop. Mais c'était très naïf de même l'espérer. On blesse et ça fait mal. La seule façon pour moi de me sortir de tout ça c'Est de me dire que je dois faire confiance à mon ex, tout comme à mes enfants.

Reste seulement à espérer que les procédures de divorce ne seront pas trop pénibles... ah! Je crois que je retombe dans la naïveté.

Bonne chance à toi aussi. Sois heureuse toi aussi.

Phrase de Picasso l'homme: "Je ne cherche pas, je trouve".

J´adore Picasso, Jcdb !! J´adore l´artiste e j´adore l´homme !! Et bien sûr j´adore ses ouvres !

hehe

je l'ai déjà trouvé,mon "chévalier charmant", jcdb , merci c´est gentil...

Je te souhaite de pouvoir realiser tous tes reves et beaucoup, beaucoup de merveilles, beaucoup d´amour.

Et moi, je continue à trouver les "petites notes de bonheur" que la vie nous offre. (Enfin je l´espère car ... c´est assez de souffrir, non ?)

Salut !

Merci pour ta réponse, je comprends mieux maintenant.

Je comprends tout à fait ce que tu dis. J'ai vécu et je vis sensiblement la même chose que toi avec celui qui vient de me quitter. Enfin, ce n'est pas identique mais les sentiments que tu exprimes, je les ai vécus.

La différence, c'est l'autre amour ne s'est pas présenté à moi et...c'est mon ex qui a fini par éprouver le besoin de chercher ailleurs en se disant qu'avec une autre ce serait peut-être différent, qu'il pourrait enfin s'ouvrir à aimer et être aimé.

Je suis bouleversée car j'ai l'impression d'avoir vécu quelque chose de faux et d'absurde.

Oui ton message m'a accrochée car je vis justement cet abandon et mon ex ne peut pas être conscient de tout le désarroi qu'il créé autant chez moi que chez les enfants car il n'est pas là. Jamais je n'aurais imaginé tant de souffrance car il n'y a pas que moi qui vit un abandon, il y a aussi les enfants qui sont maintenant de jeunes adultes. Je me demande si ce n'est pas plus douleureux que pour de jeunes enfants.

Je trouve ça bien normal que tu ressentes cette culpabilité mais si tu as été honnête et que tu as été au bout de ton questionnement sans te fermer les yeux sur les vraies questions, alors tu devrais trouver la sérénité.

Sinon, il est toujours temps de le faire. Mais d'après ce que tu me dis, tu as tout tenté, tu as fait face à toutes les questions...Toi seul a la réponse à ton bonheur et à ta vérité.

Bonne chance et sois heureux.

Genesis,

Excuse mon igonrance, mais pourquoi Picasso?

Picasso l'artiste, ou Picasso l'homme?

Parce comme homme, c'était tout un tyran.

Tu sais, parfois quand on trouve sans avoir cherché, c'est peut-être bien, mais on peut avoir des grosses surprises. La mienne a été de taille. Imagine-toi maintenant ce que ça peut être pour une personne qui, après des années et des années de mariage trouve une personne... du même sexe qu'elle ! Wow! Comme surprise, ça c'Est une surprise. C'est arrivé à des amis à moi. À plusieurs de mes amis.

Mais ça je crois que ça devrait être discuté ailleurs.

Continue à trouver...

Tiga,

Merci pour ce bon mot d'encouragement.

Et oui, nous sommes très amoureux l'un de l'autre.

Bonne route à vous aussi!

Bonjour Jcdb,

Je peux vous dire que votre amie doit beaucoup vous aimez et que vous semblez également très amoureux. C'est vraiment super et j'en suis très heureuse pour vous.

Beaucoup d'amour, de patience, de partage sont vraiment les ingrédients face aux quelques nuages que vous rencontrerez, mais l'aventure en vaut vraiment la peine. Vous avez droit au bonheur et je vous le souhaite vivement.

Bonne route !

"Je n'ai pas cherché... j'ai seulement trouvé!" (jcdb)

C´est beau là !! Très, très beau !!

Tu es comme Picasso, alors...

Moi aussi, je pense comme toi. Je ne cherche pas, je trouve... Et c´est meieux comme ça.

Tiga,

Bien sûr, je me suis posé la question. Ai-je des doutes? Suis-je vraiment au terme de mon mariage? La réponse est maintenant très claire. Je n'ai plus de doutes. Mon mariage est terminé. Ma compagne me soutient, mais vous avez raison. Je lui dois le respect. Je dois être franc avec elle. Et je l'ai été. J'ai discuté de mes doutes avec elle. Elle n'a pas essayé de diriger ma décision de son côté à elle. Elle m'a même dit à un moment donné de bien réfléchir. Et que si même si elle serait très peinée si je partait, elle accepterait mon choix, parce qu'elle veut que je sois heureux. Elle veut l'être, elle-aussi. Et elle préfère retourner seule que de vivre avec une personne qui, avec tous ces doutes et toute cette culpabilité, n'arrive pas à être heureux.

J'ai beaucoup appris depuis quelques semaines.

Et je sais maintenant ce que je veux. Et j'essaie de l'obtenir.

Un message comme le votre m'Est très utile.

Merci!

Mély,

J'aime bien ton message. Et tu as bien raison. Avoir de la peine c'est humain, mais s'y noyer, c'est manquer d'amour pour soi.

Alors je nage. Je ne veux pas me noyer. Et je t'avoue que ça commence à marcher.

Pour la fusion dont tu parles, celle qui m'accompagne m'aime plus que suffisamment. La période actuelle est difficile. Le divorce et tout ça. Malgré tout, elle reste forte. Très forte.

Merci!

..........

Je vais te répondre bien franchement. Moi, ma vie, je l'ai passée à essayer de comprendre, à essayer de donner. De l'amour, j'en avais à revendre. Malheureusement, lorsque tu donnes de l'amour et qu'on te répond qu'on ne se sent pas à la hauteur de cet amour... lorsqu'on passe son temps à te dire: "Comment ça se fait que tu m'aimes encore?"... lorsque, de façon un peu contradictoire on te dit que tu ne fais pas assez attention à l'autre... autrement dit, lorsque tu aimes mais qu'on te donne l'impression que tu aimes mal, je t'avoue que ça fait mal. Oui, ma décision implique de la peine autour de moi. Et me dire que si j'avais été occupé à l'aimer, je n'aurais pas eu le temps d'aller voir ailleurs, c'est un peu parler à travers ton chapeau. J'ai occupé ma vie à l'aimer et à aimer mes enfants. Je ne suis pas allé voir aliieurs non plus. Je n'ai pas cherché... j'ai seulement trouvé! Est-ce que tu peux voir la différence? Est-ce que tu peux comprendre que l'amour que j'avais à donner, maintenant, je le donne! L'amour que j'avais envie de recevoir, je le reçois. Je ne me suis pas fermé à l'amour de mon ex. C'est plutôt mon ex qui n'a jamais osé s'ouvrir au mien et, par le fait même, me montrer le sien. Ah! Oui! Pour être amis, nous l'étions. Mais c'est tout.

Pour répondre à la vraie question il faut la diviser en deux. Premièrement, qu'est-ce qui m'empêchait d'être heureux? Et deuxièmement, qu'est-ce qui m'a empêché d'aimer celle (ou celui) avec qui j'avais décidé de faire ma vie?

Je vais commencer par répondre à la deuxième.

C'est mon ex qui m'a empêché de l'aimer. C'est drôle, hein? Mais c'est vrai. Je l'ai aimée comme c'est pas possible. J'ai été patient. Je l'ai attendu. J'ai subi ses reproches. Je m'en suis culpabilisé. Selon mon ex il (elle) n'était pas à la hauteur et comme un miroir, je ne l'étais pas non plus.

La réponse à la première, bien c'est cela. Ce qui m'empêchait d'être heureux, c'est ce sentiment d'inutilité totale. Tu veux aider quelqu'un à s'en sortir, mais tu te rends compte que tu n'y peut rien. Seule la personne peut s'en sortir. Eh bien, il me semble que cette personne va devoir s'en sortir sans moi. Et qui te dis que ce n'est pas moi qui l'ai empêché de s'épanouir?

Voilà. Je me justifie.

Coudonc! Est-ce que je te connais? On dirait que je te sonnais, pis pas juste un peu!

Bonjour,

Peut-être devriez-vous vous demander si la culpabilité que vous ressentez n'est pas plutôt des doutes. Etes-vous vraiment au terme de votre mariage (quels sont vos sentiments pour l'autre, qu'est-ce qui vous lie à part les enfants ?). Un divorce s'est une épreuve pour tout le monde mais rester avec quelqu'un pour ne pas lui faire de la peine, pour ne pas prendre le risque ou pire rester "pour les enfants" n'est, pour moi pas une solution. Les enfants s'adaptent et il est préférable pour eux de voir des gens épanouies, assumant leur décision. Pour votre femme, dites-vous qu'elle aurait souffert du manque d'amour voire de l'infidélité émotionnelle, car si vous êtes vraiment très amoureux de l'autre personne, vous ne pouvez pas vous empêcher d'y penser. Regardez au fond de vous et demandez-vous qu'est-ce que Vous avez envie de faire de votre vie maintenant. Je suis de parent séparé (j'avais 8 ans) et même si il a fallut traverser des moments difficiles, je suis heureuse qu'ils l'aient fait. Ils sont heureux de leurs choix. Je vis avec un homme ayant 2 enfants. Il culpabilise beaucoup de ne pas pouvoir voir plus ses enfants, il subit des reproches, perd confiance, etc... J'en parle parce-que pour moi qui est décidé à construire un couple dans une telle situation s'est très difficile émotionnellement. Il faut s'adapter au planning des enfants et créer des liens avec eux. Subir, car c'est quelque-fois le cas, les médisances de la famille qui n'accepte pas les choix. Les menaces de l'ex-conjoint même si vous n'y êtes pour rien dans la séparation, voir souffir son compagnon, etc... Qu'est-ce qui vous fait tenir ? c'est l'amour que vous avez pour cette personne. Alors quand vous voyez qu'il culpabilise, doute... c'est vous qui commencez à lâcher car la peur prend le dessus. Alors réfléchissez bien. Que vous pensiez à votre (ex)conjoint et à vos enfants c'est bien. Mais n'oubliez pas que vous avez une autre personne à côté de vous qui est prêt à vous soutenir mais à qui vous devez le respect en étant franc dans votre décision.

Quand on a vraiment aimé,peut-on ne pas se sentir coupable de créer du chamboulement dans la vie de l'être avec qui on a partagé de merveileux moments?Je ne crois pas!
C'est un sentiment humain qui témoigne d'une ouverture de coeur,malheureusement encore trop rare de nos jours.Mais,comme je dis souvent;avoir de la peine c'est humain,mais se noyer dedans,c'est manquer d'amour pour soi.
Divorcé parce que ça ne va plus dans le couple,et qu'on a fait tous les efforts qu'il nous semblaient possibles,peut réussir quand même à nous faire vivre la culpabilité.ALors je peux comprendre très bien,que partir pour une autre,doit sans difficulté,faire monter en surface,ce sentiment noble,d'un coeur aimant.Mais,si aujourd'hui tu réussis à être heureux avec celle que tu as maintenant choisi,et bien,regarde pas trop en arrière,ça avance pas vite!Remarque,c'est en même temps une façon de savoir si celle qui t'accompagne maintenant,t'aime suffisammant,pour passer au près de toi,une péroide moins axée sur la fusion,que vous devez vivre encore.
Ha l'amour....quel défit "divin",pour nous si humains!!! :)
Mély

Personnellement, j'ai passé ma vie à comprendre, donner, à être disponible. Maintenant que je me permet de demander un peu d'affection, voilà qu'il veut sa liberté, plutôt que d'ouvrir la porte à la joie de donner, d'apprendre à aimer vraiment, complètement, généreusement.

On est responsable de ceux qu'on apprivoise.

Voilà ce que j'en pense.

Je trouve que le divorce est la voix de la facilité mais aussi celle de la souffrance. C'est bien beau de prendre cette décision pour soi mais quand cette décision implique le malheur des enfants et de la femme ( ou de l'homme) qui a cru en toi...que tu as laissé croire en toi...normal de ne pas se sentir serein...

Je ne dis pas ça pour te culpabiliser mais pour que tu prennes la peine d'aller voir au fond des choses.

Si tu avais été "occupé" à l'aimer, tu n'aurais pas eu le temps d'aller voir ailleurs.

La vraie question à éclaircir c'est celle-ci : "Qu'est-ce qu'il y avait en toi qui t'empêchait réellement d'être heureux et d'aimer celle avec qui tu avais décidé de faire ta vie?

Donne des nouvelles si tu veux !

Marcia,

Ton analyse freudienne très technique ne me laisse pas indifférent, mais j'an prends et j'en laisse.

Je n'ai pas une tendance plus surmoïque que çaïque. J'ai un côté ludique assez développé et en même temps, un sens tout aussi développé de la réalité... ou du moins de ce que j'en pense.

Je crois personellement que de me rendre coupable de vouloir mon bien-être et d'être heureux, ça me vient d'une longue période vécue auprès d'une personne qui avait les mêmes sentiments. Mais puisque cette personne est plutôt forte, en tout cas, plus forte que moi, elle a déteint sur moi, plutôt que le contraire. Elle n'a à peu près aucun sens ludique.

Mais pour conclure, je te dirai que depuis quelques jours, je me permets d'être heureux. Et je ne m'en sens que mieux.

Finalement, il est peut-être préférable de parler moins techniquement et d'essayer de trouver des solutions.

Qu'en penses-tu?

Merci, quand-même.

Bom,

Quand une femme abandonne son mari et ses enfants aussi, je crois que c'est encore pire que lorsque c'est le mari qui s'en va. Les gens ont encore beaucoup de difficultés à accepter qu'une femme "abandonne" ses enfants, alors qu'ils acceptent mieux lorsque c'est le mari.

Mais peu importe.

Je me fous d'être politiquement correct ou pas. Je veux être bien dans ma peau. Je veux être heureux. Et j'y travaille. Et en plus, le travail avance.

Merci de ton commentaire.

Sweetcherie,

Vas lire la réponse que j'ai donnée à Hannibal. Elle va te donner une bonne idée de mes nouveaux sentiments.

J'ai réussi, depuis hier, à ne pas me sentir coupable, même à me sentir bien. Ce sentiment, je ne l'avais pas ressenti depuis un bout de temps. Ça fait du bien!

J'apprends à prendre soin de moi. Je n'y étais plus habitué. Mais tu sais, prendre soin de soi, c'est aussi être libre.

Alors, je te remercie pour ton conseil.

Hannibal (quel nom!!!)

Hier, j'ai consulté une thérapeute familiale et elle m'a proposé de me poser la question suivante: "Qu'ai-je à apprendre de cette situation?"

Quelle question!

Ma réponse est que j'ai à apprendre (ou ré-apprendre) à prendre soin de moi, à être heureux.

Et j'avoue que depuis, je me sens drôlement mieux. J'ai eu tendance à oublier la raison principale pour laquelle je suis parti. Sweetcherie me disait, de son côté que je dois apprendre à être libre. Donc à prendre soin de moi.

En ce qui te concerne, Hannibal, il faut avouer quelque chose. Ce serait jouer à l'autruche de dire que notre départ n'affecte pas ceux qui restent. Mais ce problème devient le leur. Pour ta femme, elle doit elle-même faire le deuil de votre relation. Et tes enfants, je ne sais pas leur âge, mais ils doivent s'adapter à leur nouvelle vie. Une chose est certaine, c'est que nous devons leur faire confiance. Ils sont capables de s'adapter à bien des situations. De les voir régulièrement, ça ne peut pas faire de mal. Mais évidemment, l'exemple à leur montrer c'est beaucoup plus ton nouveau bonheur que ta culpabilité.

Alors, Hannibal, je te souhaite et me souhaite à moi-même d'être heureux, mais SURTOUT de l'accepter. Nous avons décidé d'être heureux. Et tu sais quoi? Nous en avons totalement le droit. Chaque être humain en a le droit.

Pour finir. Si tu as peur de reprocher à celle que tu aimes d'être à l'origine de ton départ, dis-toi bien que vous êtes deux dans cette histoire. Chacun d'entre vous avez fait des gestes qui vous ont emmenés là où vous êtes. Et je suis presque certain que vous avez probablement lutté contre cette idée. Votre tête et votre coeur se sont livrés un combat sans mercie. Et c'est le coeur qui a gagné. Tant mieux. Le coeur devrait toujours gagner sur la tête. Ça, c'est mon opinion. Je ne suis pas un psy, mais un être humain qui a drôlement envie d'être heureux.

Bonne chance!

Quand une femme abandonne son mari c'est pour le bien des enfants et de son sacro saint développement personnelle. Un homme c'est parce qu'il est salaud et doit donc payer.

Ironiquement, il y a 30 ans, des féministes dressaient exactement le même constat au sujet des femmes: «Pourquoi les femmes acceptent-elles toute l'humiliation et le mépris qu'ont pour elles les hommes?, demandait alors la chroniqueuse Éliette Rioux, dans Les Têtes de pioche. Parce que depuis toujours, c'est la règle! Parce que le mépris des hommes venant des femmes s'est installé dans l'esprit des femmes. Elles l'ont digéré et le pratiquent maintenant entre elles et vis-à-vis d'elles-mêmes.»

C'est maintenant les hommes qui ne sont plus politiquement correct.

Je suis dans la situation identique mais je n'ai encore pris aucune décision quant à un éventuel divorce. J'ai peur de repprocher à celle avec qui je veux refaire ma vie =et que j'aime énormément=d'avoir quitter ma femme et mes enfants pour elle et de me sentir coupable d'avoir fait souffrir ma famille. Comme vous , j'ai peur de perdre confiance en moi et de me sentir horriblement coupable !! Je vous souhaite bien du courage mais, c'est peu à côté de la souffrance que l'on doit resentir dans une telle situation

Merci Sweetcherie.

Je suis allé lire un texte sur la liberté et il m'a beaucoup intéressé, mais surtout sur ma nouvelle relation et non pas sur l'ancienne. Des 4 étapes sur le chemin de la liberté, Je crois en être à la quatrième, soit l'acceptation du refus.

Mais je ne vois pas exactement le lien avec mon ancienne relation et ma culpabilité.

J'avoue être en mesure de la contrôler de temps à autres. Mais je suis en plein processus de médiation. Malgré que mon ex et moi désirons rester amis, toutes ces procédures m'accablent. Comme si on me disait: Tu as voulu quitter ta femme, mon homme, ben paye !

Tout le monde me dit que le temps va bien arranger les choses. Peut-être suis-je trop impatient, mais j'ai très hâte que ce temps soit passé.

Tu me dis aussi, que le jour où je vais me sentir libre d'aimer quelqu'un, je serai heureux.

Ben justement! C'est pour cette raison que je suis parti avec l'autre. C'est parce que je voulais être heureux. Je le suis souvent, mais la culpabilité et le stress me le gâchent souvent.

J'ai aussi l'impression d'avoir le mauvais rôle dans cette histoire. Un jour tout va bien, et le lendemain... disons quelques jours plus tard, je la quitte... et pour une autre en plus. J'ai pris tout le monde par surprise, moi inclus.

Je veux me débarrasser de ce mauvais rôle. On me dit: Tu as choisi d'être heureux. au début, ça allait, mais lorsque la culpabilité s'est installée, mon bonheur en a pris pour son rhume.

Voilà où j'en suis.

D'autres suggestions?

salut
je ne sais pas si tu aimes la lecture, mais je peux t'en suggérer qui pourra probablement répondre à tes questions.
Tout ce que je peux te dire, rapidement, c'est que tu ne te sens pas libre avec tes émotions. Le jour que tu vas te sentir libre d'aimer quelqu'un, libre de vouloir vivre ta vie à ta facon, tu seras heureux. Oui, ta situation doit sembler en effet, difficile pour ta première femme et tes enfants. Mais dans la lecture que je voudrais te suggérer, tu pourras peut-être travailler là dessus....