déréalisation ou détachement de la réalité

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#7 Posté le par DCF__5740

...depuis que je suis passé de 15Mg à 10Mg (1 semaine maintenant), j'ai remarqué que mon niveau d'anxiété avait considérablement augmenté. De plus, je pleure souvent et me sens très déprimé. J'ai lu que ces réactions faisaient parties des symptomes de sevrage.

Est-ce que tu t'es senti plus déprimé et avis-tu des crises de larmes au cours du sevrage ?

Je voulais aussi te demander, durant l'année que tu as pris du Paxil (et Ativan qui naturellement aide beaucoup à diminuer l'anxiété mais à quel prix...) est-ce que tu te sentais vraiment bien la plupart du temps ? Étais-tu fonctionnel ?

Avec tous les symptomes que j'ai, je ne sais plus si je prend la bonne décision. Mais je pense continuer vers l'arrêt du Paxil.

Merci beaucoup à l'avance.

François xx

Une longue histoire...

#6 Posté le par DCF__5740

Bonjour Manue,

Merci pour ta réponse et les références. Tout d'abord je vais te faire un petit (ouin, je croyais) historique de ma situation pour te permettre de mieux comprendre.

J'ai consulté il y a environ 1 an et demie pour des troubles d'estomac et de digestion. Comme je vivais quelques évènements stressants, le médecin en a conclu que mes symptomes étaient reliés au stress et m'a alors prescrit un anxiolytique du nom de Bromazépam (porte aussi le nom de Lectopam et Lexomil) à prendre 2 fois par jour, au besoin.

Mes troubles digestifs n'ont pas disparus mais je me suis vite rendu compte que ces petites pilules roses me calmaient et j'aimais leur effet. Ce ne fut pas très long que je me suis mis à prendre ça presque comme du bonbon, ne sachant trop dans quoi je m'embarquais.

Évidemment, cela n'a en rien réglé mes problèmes digestifs et je devenais de plus en plus déprimé et irritable à cause du manque de sommeil et peut-être aussi lorsque l'effet sédatif du calmant s'atténuait. Je ne pouvais pas en prendre plus de 2 comprimés par jour quand même.

Le médecin a alors ajouté un antidépresseur (Zoloft) qui n'a encore une fois rien réglé. J'ai pris ce médicament pendant 2-3 mois et je n'avais ni effets secondaires, ni effets bénéfiques. C'est alors que le MD a décidé de "booster" la dose au maximum de 200Mg par jour et là, je me suis ramassé à l'hopital (diarrée permanente pendant 3 semaines et perte de 20 lbs moi qui ne faisait déjà que 130 lbs). Le médecin de l'urgence m'a fait passer des tests sans se douter que mes troubles pouvaient être reliés au Zoloft (et ils l'étaient).

Je suis alors allé voir un autre médecin qui m'a fait arrêter le Zoloft et le Bromazépam pour les remplacer par du Desyrel et du Librax (un autre médicament contenant une Benzodiazépine). Miracle, je me suis senti assez bien le temps d'un été (3 mois). Mais, les problèmes d'estomac sont ré-apparus et ont recommencé à me rendre la vie plus difficile.

Je suis par la suite passé par l'Effexor (1 mois et demi) et le Moclobémide (Manerix, famille des IMAO pendant 1 mois) sans voir de diminution dans les effets secondaires et aussi sans voir d'effet bénéfique). L'Effexor me causait des problèmes de nature sexuels, empiraient mes troubles digestifs et me causat des étourdissements et de l'anxiété accru. L'autre (Manerix), m'a rendu Zombi (plus aucune émotion, tête dans la brume, fatigue et manque d'énergis constant).

Par la suite, j'ai pris un "break" de 3 semaines des antidépresseurs, mais je me sentais toujours tout aussi déprimé et anxieux.

J'ai consulté encore un autre médecin qui m'a reféré à un psychiatre et d'un commun accord ils ont décidé de me proposer un traitement au Paxil. J'ai accepté avec beaucoup de réticences vu mes expériences passées et avec tout ce que j'avais maintenant lu sur les AD et les anxiolytiques. J'ai demandé au médecin d'augmenter ma dose d'aniolytique temporairement, ce qu'il a refusé étant un "anti-anxiolytique" ayant eu de mauvaises expériences avec certains patients.

J'ai donc accepté le Paxil 10 Mg au début que j'ai pris pendant un mois tout en entreprenant graduellement une réduction de ma dose d'anxiolytique. C'est au cours de cette période que j'ai connu ma première crise de panique qui m'a conduit tout droit (ou tout croche) à l'hopital.

Le psychiatre de l'Hop. a décidé d'augmenter ma dose de Paxil à 20 Mg et a aussi ajouté du Seroquel (tranquilisant majeur ou Neuroleptique) pour m'aider à dormir. A ce moment, jamais je n'avais été aussi anxieux de ma vie et je devais dormir nuit et jour (en tout cas rester étendu) pour passer au travers ce calvaire. J'ai eu de fortes idées suicidaires pour la première fois de ma vie.

Cela a duré 3 semaines. La dose de Paxil fut encore augmenté à 30 Mg vu que mon anxiété ne diminuait pas assez. Après quelques jours, presque plus d'anxiété. J'étais devenu un vrai Zombi. Je passais la plupart de mon temps à dormir, pas d'énergie, j'avais constamment des étourdissements (la tête dans la brume) et je n'avais plus aucune motivation.

Après environ 1 semaine comme ça, j'ai décidé de réagir. J'ai tout d'abord arrêté le Seroquel ce qui a aidé un peu à me redonner un semblant de vie mais toujours ces étourdissements, cette fatigue, ce manque d'énergie et de motivation.

J'ai donc fait part à mon médecin de mon intention de diminuer et peut-être même arrêter le Paxil et par la suite l'anxiolytique.

J'avais beaucoup lu sur les AD et les anxiolytiques et psychologiquement, je ne pouvais plus supporter de prendre ces médicaments. Pour moi, ils faisaient partis de la cause de mes problèmes, autant physique que psychologique.

Avec l'accord du médecin, j'ai donc coupé le Paxil de 30Mg à 20Mg (pour 25 jours), de 20Mg à 15Mg (12 jours) et de 15Mg à 10Mg (en alternance) depuis maintenant 12 jours. Depuis 5 jours je prend seulement du 10 Mg.

Durant toute cette période, j'ai subi (et continue de subir) les mêmes effets secondaires que tu as décrit dans ton message du 18 avril 2003. Imagine toi si je continue de prendre ce médicament pour un autre 6 mois - 1 an. Vu ma sensibilité aux médoc, je pense que je serais incapable de l'arrêter.

J'ai aussi diminué ma consommation d'anxiolytique de 2 comprimés à 1 comprimé par jour depuis envion 3 mois. J'ai bien essayé de les éliminer complètement, mais sans succès. Je vais commencer par le Paxil d'abord. Faut dire que je n'avais jamais pris de médicaments de ma vie avant ça. Une simple thylenol me donnait des étourdissements !

Maintenant, j'ai subit quelques crises de Panique depuis que j'ai débuté le Paxil et commencé à diminuer l'anxiolytique. Je ne sais pas si c'est le sevrage du Paxil ou la tolérance à l'anxiolytique qui me cause le plus de tort ???

Ces crises de panique m'ont rendu quelque peu agoraphobe et j'ai maintenant beaucoup de difficultés à affronter toutes situations sociales. J'aurais donc du endurer mes troubles digestifs et mes malaises d'estomac...

Désolé pour cet exposé un peu long.

J'aimerais bien si tu pouvais m'envoyer les exercices de respiration dont tu parles.

Pour répondre à ta question, oui, je suis aussi une thérapie. Cela m'aide, ça me force à sortir de chez moi et tenter de re-bâtir ma confiance.

J'ai aussi commencé à aller à un atelier (groupe) de gestion de l'anxiété . J'y suis allé 2 fois et lors de la deuxième fois, j'ai eu très peur de faire une crise de panique. J'ai senti les symptomes montés mais heureusement, ils ne se sont pas rendus au sommet.

Voilà pour mon histoire Manue. Tu sais, je n'ai plus tellement envie de me voir prescrire d'autres médicaments. J'aimerais re-devenir comme avant, même avec mes maux de ventre s'il le faut.

Je sais que parfois je voudrais que ça aille plus vite, que les symptomes disparraissent rapidement. Je sais que je ne suis pas physiquement et psychologiquement dans le meilleur état pour entreprendre un dur sevrage. Mais je sens que je n'ai pas le choix. Je ne sens pas que ces médicaments m'aident. Je sens plutot qu'ils me causent plus de tort que de bien. Quatre mois d'usage pour un médicament qui a été tester cliniquement pendant 6 semaines avant d'être déclaré "éfficace" et approuver par la FDA américaine, je pense qu'il aurait du me faire du bien à ce stade ci. Il se peut bien que je m'enfonce encore plus (plus de crises de panique, plus d'anxiété, plus dépressif, etc), je ne sais pas, c'est un risque que je prend. Il se peut aussi que je me sente beaucoup mieux au bout d'un certain temps. C'est certain que ça me fait peur mais je ne peux plus continuer comme ça. De deux choses l'une...ça passe ou ça casse comme on dit.

Encore une fois, merci beaucoup.

Longue et complexe réponse pour François

#5 Posté le par DCF__7520

Bonjour Jérôme,

Question de ne pas me répéter, tu peux consulter, dans le forum sur l'anxiété généralisée, deux séries de messages l'un traitant des symptômes de sevrage, intitulé "Symptômes de sevrage", daté du 18 avril 2003. L'autre appelé "Réponse à Bibi", daté du 26 décembre 2002, et qui parle plus de ma recette PERSONNELLE de sevrage des antidépresseurs.

Oui, j'ai réussi à me sevrer des anxiolytiques de façon définitive. Contrairement à ce qu'on m'avait dit, le sevrage des anxiolytiques a été beaucoup plus rapide et beaucoup moins douloureux que celui du fameux Paxil. Lors du sevrage des Ativan (anxiolytiques) on m'avait donné des exercices de respiration à faire 4 fois par jour et je les ai faits religieusement (si tu veux, donne-moi ton adresse de courriel et je t'en enverrai la description). La première semaine a été difficile : recrudescence d'anxiété et d'angoisse, surtout le soir et difficulté à dormir. La deuxième semaine, les symptômes se sont allégés et ont finalement disparu la troisième semaine.

Il y a une chose très importante à savoir. Les anxiolytiques causent rapidement une forte dépendance (en 3 semaines plus ou moins). Suite à une très longue période d'utilisation, le corps s'habitue à cette dose de "drogue" et demande une plus forte dose pour ressentir les mêmes bienfaits.

Dans mon cas, après avoir commencé à prendre des antidépresseurs et des anxiolytiques, il y a bien eu quelques mois où je me sentais un peu mieux. Mais ils ont été rapidement suivis d’une rechute en bonne et due forme. On m’a expliqué, et j’y crois puisque je l’ai constaté, que mon corps s’était habitué à la dose d’Ativan et qu’il en réclamait davantage. Je vivais donc une sorte de sevrage d’anxiolytiques, puisque la dose initiale ne suffisait plus. Or voici la révélation la plus consternante concernant les anxiolytiques : les symptômes de sevrage des sont les mêmes que ceux que ces médicaments aident à traiter. En clair, cela veut dire que les anxiolytiques traitent l’anxiété et l’angoisse et que le sevrage des anxiolytiques provoquent de l’anxiété ou de l’angoisse. Tu peux décider toi-même de te sevrer ou ton corps peut se retrouver lui-même en processus de sevrage lorsque la dose prise ne suffit plus.

Kierkergaard te dirait que je suis anti-médocs. Ce qui est faux. La preuve c’est que j’ai pris ces médicaments pendant un an et que je continue de prendre d’autres médicaments (de l’aspirine, du sirop contre la toux, de l’Ativan très occasionnellement, etc.). À mon sens, il n’y a pas de différence entre un médoc pour le cœur et un antidépresseur. Seulement, j’en avais PERSONNELLEMENT marre de dépendre de ce que j’appelais « toute cette merde chimique ». J’avais envie de revenir à ma vie d’avant, d’avant les médicaments quotidiens. J’avais envie d’être libre et de ne plus dépendre de petites pilules roses ou de petites capsules blanches. Je voulais aussi « dégeler ». Je ne crois pas que j’y serais arrivée toute seule. La thérapie cognitivo-comportementale m’a énormément aidée. Je ne prends plus d’antidépresseurs depuis six mois et j’ai arrêté de prendre des anxiolityques quotidiennement depuis 10 mois. En général, je fais face aux crises qui surviennent encore de temps en temps, toute seule. Mais je prends parfois de l’Ativan si une crise devient trop intense ou si je veux réellement dormir (peut-être une fois par mois) (mon psy n’aime pas tellement ma façon de voir les choses. Il aimerait bien que je jette ma bouteille d’anxiolytiques. Je ne suis pas psychologiquement rendue là. Mais je sais que ça viendra).
Comme je le disais précédemment, j’ai encore quelques crises et quelques symptômes et la guérison et un processus en escalier. On me dit de compter un autre six mois à un an avant que tout ne soit rentré dans l’ordre. Mais je suis fonctionnelle : je travaille, je m’amuse, je dors bien. La fréquence des petits symptômes diminue lentement et c’est ce qui compte (et ce n’est jamais assez pour m’empêcher de faire une journée).

Le sevrage du Paxil est difficile mais non pas impossible. Il faut être décidé, convaincu et très entêté. Dans ton cas, quatre mois d’antidépresseurs, ce n’est pas beaucoup. Peut-être pourrais-tu demander à ton médecin qu’il te prescrive une autre sorte de médicaments. Il faut quand même leur laisser la chance de produire leur effet et de nous aider à remonter la pente physiquement et psychologiquement avant de songer à enclencher un processus de sevrage et à affronter des crises tout seul. Suis-tu une thérapie ? Pourquoi prends-tu du Paxil ?

J’attends de tes nouvelles bientôt.

Manue

J'oubliais Manue...

#4 Posté le par DCF__5740

...je voulais aussi te demander ce qui avait motivé ta décision d'arrêter les anti-dépresseurs.

Merci.

Pour Manue

#3 Posté le par DCF__5740

Merci de ce témoignage Manue. C'est encourageant à lire.

J'ai entrepris moi aussi un sevrage du Paxil depuis environ 1 mois et cela me fait un peux peur. J'espère que je prend la bonne décision mais faut dire que psychologiquement, je ne suis plus capable de prendre ce médicament. Après 4 mois, je ne vois pas beaucoup d'amélioration ni du coté anxiété, ni de celui dépressif. Le paxil ne m'a pas non plus redonné l'énergie ou encore les nuits de sommeil qui m'échappent et qui sont "grugées" par l'inquiétude. De plus, j'ai l'impression d'avoir toujours la tête dans les limbes avec les anti-dépresseurs. En tout cas, mon médecin aurait aimé que je continue mais j'ai l'impression que ce médicament ne fait qu'exacerber mes symptomes. Et avec tout ce que j'ai lu sur les AD... j'ai perdu confiance en leurs "vertues guérissantes".

Pour ce qui est des anxiolytiques, je ne viens pas à bout de m'en sevrer. Chaque fois que j'arrive à la dose 0, après 1 ou 2 journées, l'anxiété devient très intense et j'ai des étourdissements à longueur de journée. Cela m'inquiète beaucoup.

Je sais que tu as traversé de dures épreuves et tu sembles bien t'en sortir sans médication. Félicitation.

Je voulais te demander.

Est-ce que tu es venu à bout de cesser complètement les anxiolytiques ?

Comment as-tu fait ton sevrage des médicaments ? As-tu eu beaucoup de symptomes ?

Cela a pris beaucoup de temps ?

Merci beaucoup.

François

Prodiguer des encouragements

#2 Posté le par DCF__7520

Bonjour hsletouriste,

Ce que tu racontes sur ta copine ressemble beaucoup à ce que j'ai vécu. J'ai connu ces sensations d'irréalisation, de dépersonnalisation ou de détachement de soi (accompagnées de divers autres symptômes) sans répit pendant plus d'un an. Cet état nous amène souvent à devenir dépressifs (dévalorisation de soi, goût de rien, idées noires, idées suicidaires, impression que personne ne nous comprend, etc). J'ai un amoureux qui a été extraordinaire. Ce que je te raconte relève de l'expérience personnelle et, bien sûr, chaque cas est différent, mais tu ne perds rien à essayer.

Mon copain m'encourageait beaucoup en me disant que bientôt j'irais mieux, qu'il fallait que je cesse de m'inquiéter (ce qui n'aide pas du tout une personne au prise avec des troubles anxieux), qu'il fallait laisser le temps aux médicaments de faire leur effet, que nos souffrances ont un sens. Il m'a fortement encouragée à entreprendre une thérapie cognitivo-comportementale (ce qui, ultimement, m'a sauvée de cet enfer). Il me disait qu'il ne demandait pas mieux que de comprendre et m'invitait à lui décrire en détail les sensations que je ressentais. Je crois qu'il essayait réellement de comprendre et cela me faisait du bien.

Il me disait que j'étais forte et que je possédais le courage et la détermination nécessaire pour passer au travers. Il s'intéressait beaucoup à mes rencontres (3 fois par semaine) avec le psy. Il m'a soutenue, aimée et encouragée durant ces deux longues années. Il me faisait remarquer les améliorations liées à mon état (on dit souvent que les gens malades sont les premiers à voir que ça ne va pas, mais les derniers à se rendre compte que des progrès ont été réalisés).

J'ai pris des antidépresseurs et des anxiolytiques durant un an. J'ai débuté une thérapie au même moment et je la suis toujours (je suis passée de trois fois semaine à une fois semaine). J'ai fait le sevrage des médicaments et même si cela a été une expérience très difficile, j'ai réussi. J'ai encore des périodes d'anxiété ou d'angoisse. Mais je suis fonctionnelle : je travaille, je rigole avec mes amis, je dors bien. On me dit que je dois encore calculer de 6 mois à un an avant de pouvoir considérer cet épisode comme terminé. Chaque fois que je me décourage, je pense à tous les progrès que j'ai accomplis depuis 2 ans et ça me donne la force et l'espoir pour continuer.

Et tu sais quoi ??? C'est vrai, nos souffrances ont un sens. Je me connais mieux aujourd'hui, je me respecte davantage, j'ai plus confiance en moi, je m'aime plus. Et j'espère encore atteindre de nouveaux sommets.

Bonne chance et bon courage.

Manue

P.S. : Ta copine pourrait venir discuter avec nous sur ce forum. Parfois, réaliser que nous ne sommes pas seuls à vivre avec un problème ou une maladie est déjà en soi un grand réconfort.

une relation amicale

#1 Posté le par DCF__2984

Bonjour,

Aider une pers est a mes yeux tout un art.Souvent j'ai tenté de porter assistance a des pers de mon entourage ou des amis .Résultat ,je me trouvais moi meme dans une situation de désespoir.
Alors encourrager une pers ,je dirais aujourd'hui ,oui , en ayant pleine conscience de mes limites et points forts.Connaitre ces besoins est primordial ,avant toute aide .A défaut ton amie pourrait se sentir envahie!
Ceux qui ont peur de la realité ont une mauvaise image d'eux meme ,ainsi tu pourrais lui citer les qualités qui te plaisent chez elle .Pourquoi tu apprecies sa compagnie.Lui raconter que tu connais un chouette site d'expression comme celui ci .Lui narrer tes experiences ,ce que tu aimes .

Lucien