Le nombre de jeunes adultes qui se retrouvent dans les urgences d'hôpitaux après la prise de médicaments stimulants, tels qu'Adderall, Concerta et Ritalin, a quadruplé au cours des dernières années aux États-Unis, selon les données des US Substance Abuse and Mental Health Services Administration (SAMHSA).

Il s'agit d'une nouvelle indication, est-il souligné, des conséquences qui résultent de l'utilisation généralisée de ces médicaments qui sont prescrits pour le traitement du trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Le nombre de visites aux urgences liées aux stimulants, chez les personnes de 18 à 34 ans, est passé de 5.600 en 2005 à 23.000 en 2011.

L'augmentation est particulièrement prononcée chez les 15 à 25 ans, précise Peter J. Delany, directeur du SAMHSA. La plupart des gens qui font un mésusage de ces médicaments se les procurent auprès d'amis ou de membres de leur famille. Les causes de ces visites sont la prise de doses trop élevées ou la prise en combinaison avec l'alcool.

Une mauvaise utilisation de ces médicaments est liée à des problèmes cardiovasculaires ainsi qu'à l'abus et la dépendance. Lorsqu'ils sont combinés avec l'alcool, les stimulants peuvent masquer les effets de l'ivresse, ce qui augmente le risque d'intoxication à l'alcool et de blessures. Environ un tiers des visites aux urgences liées aux stimulants impliquent l'alcool.

Les stimulants considérés dans ce rapport incluaient les médicaments sur ordonnance tels que ceux utilisés pour traiter le TDAH, les médicaments en vente libre qui contiennent de la caféine ainsi que les boissons énergisantes contenant de la caféine. Les stimulants illicites comme la méthamphétamine n'étaient pas inclus. Les boissons énergiques ne contribuaient pas pour une grande proportion des cas recensés dans ce rapport.

Psychomédia avec source: New York Times.
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