Deux frères de 8 et 11 sont menacés de prélèvement d'ADN pour avoir volé deux tamagoschi et deux balles rebondissantes dans un hypermarché, révèlait le journal Le Parisien, samedi matin. Ils seraient ainsi inscrits au fichier national des empreintes génétiques (Finaeg).

Le magasin a porté plainte, même si les parents ont payé les objets volés.

Le père devait s'opposer à tout prélèvement génétique, lors de son rendez-vous à la gendarmerie samedi après-midi, s'exposant ainsi à une peine maximum d’un an de prison et 15.000 euros d’amende.

Créé par la loi du 17 juin 1998, sous le gouvernement socialiste Jospin, le Finaeg était utilisé à l'origine pour les infractions de nature sexuelle (2000), puis pour les crimes (2001).

En 2003, la loi sur la sécurité intérieure, étend l'utilisation de ce fichier par la police nationale et la gendarmerie pour la quasi-totalité des crimes et délits d’atteintes aux personnes et aux biens (vols, destructions, coups et blessures volontaires...) et aux trafics (drogue, proxénétisme, exploitation de la mendicité...). L'inscription se fait que les personnes aient été condamnées ou non. La loi ne prévoit aucune limite d’âge pour y figurer.

Les empreintes génétiques des condamnés sont gardées quarante ans après la date de condamnation définitive. Les empreintes génétiques de personnes simplement mises en cause lors d'une enquête sont conservées vingt-cinq ans après la date de réquisition par un officier de police judiciaire. Chaque nouvelle condamnation ou mise en cause judiciaire repousse encore la date d'effacement définitive du profil génétique.

Source: 20 minutes.fr

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