Une équipe internationale de chercheurs ont identifié 10 gènes liés à la maladie de Parkinson qui sont impliqués dans le fonctionnement des mitochondries. Ces dernières sont des organites, présents dans presque toutes les cellules du corps, qui produisent l'une des plus importantes sources d'énergie chimique pour les cellules.

Si confirmés par des études supplémentaires, les résultats, publiés dans la revue Science Translational Medicine, pourraient justifier des essais cliniques avec des médicaments existants (actuellement utilisés pour traiter d'autres maladies) qui activent une voie essentielle pour réparer et remplacer les mitochondries endommagées, indiquent les chercheurs.
Clemens Scherzer de l'Université Harvard et ses collègues d'un consortium international, ont comparé les gènes dans divers tissus de personnes atteintes de la maladie et de personnes en santé. L'expression de 10 gènes était réduite dans le cerveau des parkinsonien durant les premiers stades de la maladie. Plusieurs de ces gènes sont régulés par une seule protéine, la PGC-1Alpha, qui se trouvait à de faibles niveaux chez les parkinsoniens.

Ce qui suggère, dit Scherzer, que les médicaments activant la PGC-1alpha pourraient prévenir les dommages au cerveau causés par la maladie.

Le médicament antidiabétique Avandia (rosiglitazone) active une protéine essentielle dans le circuit de la PGC-1alpha mais a été retiré du marché européen en raison des risques cardiovasculaires. Toutefois, l'antidiabétique Actos (pioglitazone), qui n'a pas été fermement lié au risque de crise cardiaque, demeure en utilisation. Un essai clinique pour traiter la maladie avec ce médicament a déjà été approuvé par les régulateurs.

Psychomédia avec sources: Scientific American, Nature, Radio-Canada.
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