Alors que les pilules contraceptives de 3e et 4e générations sont visées par des plaintes en France, le directeur de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), Dominique Maraninchi, a indiqué qu'à l'avenir ces pilules pourraient n'être prescrites que par certains professionnels si la mise en garde récente auprès des prescripteurs ne suffisait pas, rapporte Le Parisien. Dans un communiqué en date du 21 décembre, l'ANSM indiquait que les pilules de 2e génération devaient être prescrites avant celles de 3e et 4e générations.

Réserver la prescription de ces dernières à quelques spécialistes permettrait de s'assurer qu'elles ne soient utilisées qu'en deuxième recours. "Ces spécialistes seraient consultés lorsque les patientes ne supporteraient pas ou auraient une contre-indication aux pilules de première ou deuxième génération", a précisé M. Maraninchi.

Par ailleurs, une réunion extraordinaire du conseil d'administration de l'ANSM aurait été convoquée pour le 14 janvier, à la demande du député PS Gérard Bapt, au sujet des effets secondaires des pilules de 3e et 4e générations.

L'ANSM est visée par la première plainte qui a été déposée à la mi-décembre. Le dépôt d'une trentaine d'autres plaintes est prévu au début de janvier.

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