Le régime paléolithique, Paléo ou « des hommes des cavernes », gagnerait en popularité aux États-Unis. Le New York Times et le Washington Post ont notamment publié au début janvier un portrait du phénomène. Cette alimentation, est-il allégué, protégerait des maladies contemporaines et aiderait à maigrir pour atteindre, au fil du temps, son poids normal.

Le mouvement tire son origine d'un article du chercheur S. Boyd Eaton paru en 1985 dans le New England Journal of Medicine qui défendait que « le régime de nos ancêtres éloignés pourrait être une référence standard pour la nutrition humaine moderne ».
Loren Cordain, professeur à l'Université d'état du Colorado, a popularisé le régime en 2002 avec son livre « The Paleo Diet ». Se rendant compte qu’il y avait au moins autant d'opinions et d'idées sur ce qui constitue une alimentation saine qu'il y a de cultures, la théorie de l’évolution de Darwin via la sélection naturelle lui a semblé l'idée la plus puissante pour déterminer la nutrition humaine optimale.

Le régime Paléo correspondrait à l'alimentation prévalente avant l’apparition de l'agriculture qui a commencé il y a 10 000 ans (500 générations d’hommes). Les besoins alimentaires étaient déjà formés à cette époque et étaient à peu près les mêmes qu'à l'âge de pierre, dit la théorie. L'organisme ne serait pas équipé pour composer avec une alimentation basée sur l'agriculture, qui est relativement récente dans l'histoire de l'humanité.

Le régime inclut les aliments naturels qui se trouvaient naturellement disponibles à l'époque paléolithique, tels que les fruits et les légumes frais, les fruits oléagineux, les viandes maigres, le poisson et les fruits de mer. Ce régime exclut les produits laitiers, les céréales (dont le pain), les légumineuses, les viandes grasses, les aliments salés et le sucre.

Corbain pointe l'équilibre entre les oméga-3 et oméga-6 apporté par cette alimentation (ce qui peut prévenir les maladies cardiaques), l'équilibre acido-basique (qui favorise notamment l'équilibre entre entrée et sortie du calcium), les méfaits des hydrates de carbones (glucides se trouvant dans l'amidon et les céréales) pour la glycémie et les niveaux d'insuline et la toxicité du sodium.

Psychomédia avec sources : New York Times, Washington Post, Rue 89, La nutrition.
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