Les estimés de prévalence d'obésité et de surpoids qui reposent sur des données de poids et de taille auto-déclarées auraient tendance à être en-deçà de la réalité car les gens ont tendance à se déclarer légèrement moins lourds et plus grands qu'ils ne le sont, selon une étude de l'Institut de veille sanitaire (InVS) publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.

L'étude a été menée avec à 629 personnes participant à l'étude nationale Nutrition Santé (ENNS).

Les participants savaient avant de déclarer leur poids et leur taille qu'ils seraient mesurés et pesés, ce qui devait réduire l'écart entre les données déclarées et les données mesurées. Néanmoins, les différences entre ces dernières étaient suffisantes pour modifier les taux d'obésité et de surpoids.

L'obésité et le surpoids sont déterminés selon l' indice de masse corporelle calculé à partir du poids et de la taille.

Les participants déclaraient en moyenne 1,05 kg de moins qu'ils ne pesaient vraiment et 0,79 cm de plus qu'ils ne mesuraient. Ce qui a pour conséquence que le taux de surpoids réel dans ce groupe est de 48,5% plutôt que 43,1% et le taux d'obésité est de 14,9% plutôt que 11,1%. Le taux de poids idéal est de 48,3% plutôt que 53,8%.

Psychomédia avec source: Le télégramme
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