« La psychologie de l’investisseur emprunte souvent des voies qui empêchent de prendre les bonnes décisions. »

Dans Le Monde, le journaliste Éric Leroux énumère quelques-uns des principaux biais cognitifs qui nuisent à la rationalité.

Selon l'économiste Mickaël Mangot, auteur du livre Psychologie de l’investisseur et des marchés financiers (Dunod, 2005), cite-t-il, « il en existe plus d’une centaine ».

  1. Le biais de familiarité

    Le biais de familiarité conduit à investir dans les secteurs que l’on connaît le mieux, même si ce ne sont pas les plus porteurs. « Ce biais entraîne une distorsion de la perception du risque », selon M. Mangot.

  2. Le biais de momentum

    Le biais de momentum consiste à anticiper une évolution future par rapport aux évolutions récentes. Vous serez ainsi incité à acheter des actions après une hausse de la Bourse et tenté de vendre après une baisse. « C’est ce qui explique que beaucoup d’investisseurs achètent au plus haut et revendent au plus bas », constate M.

  3. Le biais d'aversion du risque

    Se combine au biais de momentum, l'aversion du risque qui conduit à focaliser sur le potentiel de perte à court terme de façon déséquilibrée.

  4. Le biais de statu quo

    Le biais de statu quo conduit à ne pas revoir les choix effectués précédemment, même si l’environnement économique ou la situation personnelle a changé.

  5. L’effet de disposition

    L’effet de disposition est constaté chez les investisseurs boursiers en direct, qui ont tendance à revendre vite les titres sur lesquels ils enregistrent des gains, et à conserver ceux qui perdent. Des portefeuilles se retrouvent ainsi principalement composés de valeurs aux faibles qualités, qui laissent peu d’espoir de gains.

  6. Le biais de représentativité

    Le biais de représentativité conduit à généraliser un raisonnement à partir d’un échantillon limité.

  7. Le biais de disponibilité

    Le biais de disponibilité amène à privilégier les informations facilement accessibles.

  8. Le biais de confirmation

    Le biais de confirmation amène à ne plus voir que les informations validant nos croyances.

Plus d'informations dans Le Monde : Placements : quand nos réflexes brident notre réflexion.

Pour plus d'informations sur les biais cognitifs et sur les modes de pensée, voyez les liens plus bas.

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