Les recherches sont de plus en plus nombreuses à montrer qu'avoir des buts ou un sentiment de sens à sa vie (« purpose ») peut être lié à des bénéfices pour la santé, tels qu'un meilleur fonctionnement physique et des risques réduits de maladies cardiovasculaires ou de déclin cognitif.

Une nouvelle étude, publiée en novembre 2022 dans la revue Preventive Medicine, montre que les personnes ayant un niveau élevé de buts ou de sentiment de sens à leur vie peuvent avoir un risque réduit de décès de toutes causes.

Cette association est légèrement plus forte chez les femmes que chez les hommes.

Koichiro Shiba de la Boston University School of Public Health et ses collègues de la Harvard T. H. Chan School of Public Health ont analysé les données d'une étude nationale américaine menée avec 13 000 personnes de 50 ans et plus (constituant un échantillon statistiquement représentatif nationalement)

Ils ont évalué le sentiment que leur vie a du sens au moyen de la sous-échelle « but dans la vie » des Échelles du bien-être psychologique (faites le test) de la psychologue américaine Carol Ryff. Le risque de mortalité a été examiné sur une période de huit ans. (6 composantes du bien-être psychologique selon le modèle de Carol Ryff)

Les personnes ayant des niveaux élevés de sentiment d'avoir des buts et une vie significative présentaient un risque de décès plus faible (15,2 % de risque de mortalité) par rapport aux personnes ayant de faibles niveaux (36,5 % de risque de mortalité).

Les chercheurs ont tenu compte dans leurs analyses d'autres facteurs pouvant influencer la santé, tels que le statut socio-économique, des caractéristiques démographiques, la santé physique et mentale au début de l'étude, et ont constaté qu'une augmentation de ces facteurs était également associée à une augmentation du sentiment d'avoir des buts.

Même si le fait d'avoir le sentiment que sa vie a un sens est un facteur « psychologique », son impact sur la santé ne peut s'expliquer uniquement par les processus qui opèrent dans l'esprit et la biologie, soulignent les chercheurs. Nous devons tenir compte de la manière dont le facteur psychologique interagit avec le monde social et, en fin de compte, a un impact sur la santé.

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Psychomédia avec sources : Boston University School of Public Health, Preventive Medicine.
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