Le yoga pratiqué régulièrement pourrait réduire le nombre d’épisodes de fibrillation auriculaire (arythmie cardiaque) qui est un important facteur d'accident vasculaire cérébral, selon une étude présentée au congrès annuel de l'American College of Cardiology.

Le yoga, indique l'auteur, est connu pour améliorer plusieurs facteurs de maladies cardiaques dont l'hypertension, le cholestérol, le durcissement des artères, le stress et l'inflammation.

Dhanunjaya Lakkireddy de l’Université du Kansas et ses collègues ont mené cette étude avec 49 personnes atteintes de fibrillation auriculaire paroxystique et qui prenaient des médicaments antiarythmiques et anticoagulants.

La fibrillation auriculaire est un trouble du rythme cardiaque. Elle se manifeste lorsque l'activité électrique devient irrégulière et cause des contractions rapides et désordonnées des oreillettes. Ces contractions anormales peuvent causer le pompage inefficace du sang dans tout le corps. La forme paroxystique est d'une durée inférieure à 7 jours (généralement 24 h), cessant spontanément.

Durant une première période de contrôle de 3 mois, les participants pratiquaient un exercice physique régulier de leur choix puis durant 3 autres mois participaient à des séances de yoga supervisées de 45 minutes, 3 fois par semaine, avec un encouragement à pratiquer à la maison. Les séances comportaient des exercices de respiration profonde, des postures de yoga classiques et l'enseignement de techniques de relaxation. Les participants étaient munis de moniteurs cardiaques ambulatoires pour mesurer la fibrillation auriculaire.

Les épisodes de fibrillation ont diminution de 45 % comparativement à la période d'exercice au choix. Les scores à un test de qualité de vie étaient améliorés ainsi que les symptômes d'anxiété et de dépression. Le stress et l'anxiété, soulignent les auteurs, sont des facteurs de l'arythmie cardiaque.

Psychomédia avec sources : Medical News Today, Agence de la santé publique du Canada
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