Des progrès ont été réalisés mais plus de gens sont infectés dans le monde que de gens sont traités, a affirmé Dr. Anthony Fauci, principal conseiller du président Bush en matière de sida à la quatrième conférence de la Société internationale du sida (SIS) qui s'est ouverte dimanche à Sydney (Australie).

"Pour chaque personne qui entreprend une thérapie, six nouvelles personnes sont infectées.

Donc, nous perdons cette partie, celle du nombre", a-t-il dit.

L'an passé, 2.2 millions de personnes dans les pays en développement ont eu accès aux médicaments antirétroviraux, comparativement à 300.000 il y a deux ans. Malgré cela, les nouvelles infections continuent de dépasser les efforts globaux pour traiter et éduquer les gens, se sont fait dire les 5000 experts de 133 pays réunis à la conférence.

«La science nous a donné les outils pour prévenir et soigner le VIH de manière efficace... Le fait que nous n'ayons pas encore mis cela en pratique est un échec dont la communauté internationale devrait avoir honte», a déclaré le président de la SIS, l'Argentin Pedro Cahn.

Les objectifs du Millénaire de l'ONU prévoyant un accès universel aux traitements anti-rétroviraux et aux méthodes de prévention d'ici 2010 a été rappelés.

À cette conférence, qui s'achèvera mercredi, les chercheurs présenteront leurs travaux, notamment sur une nouvelle génération de médicaments, qui sont plus efficaces et ont moins d'effets secondaires que les antirétroviraux.

Un objectif de la réunion est la signature de la Déclaration de Sydney appelant gouvernements et donateurs privés à consacrer au moins 10% des fonds liés à la lutte contre le Sida à la recherche.

«Il nous faut plus de ressources et plus de ressources durables», a souligné le Français Michel Kazatchkine, directeur exécutif du Fonds mondial contre le sida, la malaria et la tuberculose.

Sources:
BBC News
Le Devoir
La Tribune.fr

Pour vous exprimer sur ce sujet, visitez notre FORUM S'adapter à la maladie