Les avancements d'une équipe américaine en thérapie génique pour le traitement du sida ont été présentés à la quatrième conférence de la Société internationale du sida (SIS) qui s'est ouverte dimanche à Sydney (Australie).

La thérapie génique, qui en est à ses débuts, consiste à insérer des gènes correcteurs dans des cellules et des tissus d'un individu.

Les gènes détiennent le code qui contrôle les divers fonctionnements des cellules de l'organisme.

Le virus du sida s'intègre aux gènes humains et endommage les cellules en se reproduisant à l'intérieur de celles-ci. Le biologiste moléculaire John Rossi et ses collègues ont réussi à empêcher le gène du HIV de se reproduire l'intérieur de la cellule humaine (immunisation intracellulaire).

Des cellules cibles du VIH sont modifiées génétiquement et réintroduites dans le corps afin de résister au virus du sida. Les cellules sont modifiées de façon à produire des leurres qui bloquent la réplication du virus.

"Il s'agit de modifications permanentes des cellules. Aussi longtemps que les cellules vivent chez le patient, elles seront résistantes à l'infection", a expliqué le professeur Rossi.

Ce traitement devrait permettre à des patients de réduire leur dose de médicament. Il ne s'agit toutefois pas d'un traitement qui pourra être utilisé universellement.

Des essais chez l'humain ont récemment débuté à l'hôpital City of Hope de Californie.

Source: The Sydney Morning Herald

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