L’Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage (l’Unep) et Christiane Weber, directrice du laboratoire Image et Ville au Centre national de recherche scientifique (CNRS), ont conjointement appelé lors d’une conférence le 25 septembre dernier à Paris à ne pas oublier le végétal dans le projet de loi du Grenelle de l’environnement. Pas une seule fois, le mot végétal n’apparaît dans ce projet de loi, déplorent-ils. Ils ont proposé des amendements prenant en compte les vertus des plantes, vertus qu'ils ont fait valoir.
La réintroduction de la nature dans les projets d’aménagement urbain, de rénovation ou de construction, peut contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique et présente des bénéfices pour la santé physique et mentale, ont-ils rappelé.

Les plantes participent ainsi à la réduction des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, un arbre absorbant une tonne de CO2 au cours de sa vie par le biais de la photosynthèse. Arbres et plantes permettent également de filtrer les microparticules, de réguler la température en ville et de réduire les besoins en climatisation des bâtiments environnants (-20 à -50 %).

Les conférenciers ont également mis de l'avant les bienfaits de la végétation sur la santé. Les toitures végétalisées et les murs végétaux contribuent à réduire les nuisances sonores puisque les surfaces végétales absorbent les sons alors que les surfaces minérales les réfléchissent et les amplifient.

Ils ont par ailleurs cité des études américaines démontrant que la présence de la végétation a une incidence psychologique et physique positive sur les individus. L’accès à un lieu végétalisé induirait un rééquilibrage du rythme cardiaque et de la tension artérielle et diminuerait le niveau de stress. Cette réduction du stress entraînerait, en milieu de travail, une augmentation de la productivité. La présence de jardins dans les hôpitaux procurerait des effets positifs sur l'état mental des patients.

PsychoMédia avec sources:
Le Nouvel Observateur
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