Plus le statut socioéconomique est bas, plus le risque de problèmes de santé requérant une hospitalisation est élevé, documente une nouvelle étude de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) (1) réalisée dans les 15 grandes régions urbaines du Canada de 2003 à 2006.

L'influence du statut socioéconomique, défini selon le revenu, l’éducation et la situation d’emploi, est plus marquée pour certains types d’admission hospitalière que d’autres.
Chez les personnes de statut socioéconomique faible, les taux d'hospitalisation:

- pour une maladie mentale étaient 2,3 fois plus élevés que chez celles du groupe de statut élevé;
- pour des troubles liés à la consommation de drogues, d’alcool et d’autres substances étaient 3,4 fois plus élevés;
- pour des affections chroniques telles que le diabète et une maladie pulmonaire obstructive chronique étaient respectivement 2,4 et 2,7 fois plus élevés;
- pour l’asthme étaient 56 % plus élevés chez les enfants.

L'étude a aussi analysé les différences dans les autodéclarations de l’état de santé à partir des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de Statistique Canada.

Les Canadiens de faible statut socioéconomique étaient près de 2 fois plus susceptibles de déclarer faire usage de tabac. Il n’y avait cependant que de faibles écarts concernant les taux de vaccination contre la grippe, l’alcoolisme périodique, et l’excès de poids et l’obésité.

(1) Intitutée "Réduction des écarts en matière de santé: un regard sur le statut socioéconomique en milieu urbain au Canada"

Psychomédia avec source: Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) . Tous droits réservés