Une grossesse, avant ou après le diagnostic, ralentit la progression de la sclérose en plaques (SEP), selon une étude belge publiée dans le Journal of Neurology Neurosurgery and Psychiatry.

Marie D'hooghe, du Centre SEP de Melsbroek, et ses collègues ont suivi 330 femmes souffrant de sclérose en plaques durant 18 ans en moyenne.

Celles n'ayant pas eu d'enfant après que la maladie se soit déclarée ne pouvaient plus marcher seules après une période de 8 à 10 ans en moyenne alors que, chez celles ayant eu un enfant, cette moyenne était de 21 ans. En tenant compte de l'âge des femmes dans l'analyse des résultats une différence de 39% persistaient.

Les femmes ayant eu un ou des enfants avant le début de la maladie présentaient également une évolution de la maladie moins rapide mais le phénomène était moins marqué que chez celles ayant été enceintes après le dignostic. (NLE)

Il est possible, dit la chercheuse, que les hormones libérées pendant la grossesse aient un effet bénéfique sur le système immunitaire.

Il est difficile, cependant, de tirer des conclusions à partir de cette étude, considère Dr Susan Kohlhaas de la Mulpible Sclerosis Society britannique. Il est possible, dit-elle, que les résultats soient biaisés par le fait que des femmes plus sévèrement atteintes par la maladie évitent la grossesse. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour éclaircir cette question.

Psychomédia avec sources:
RTL Info
WebMD
BBC