De plus en plus de produits du quotidien contiennent des nanoparticules (cosmétiques, textiles, bétons plastiques automobiles, etc.) sans que la question de leur innocuité ne soit réglée.

Une étude qui montre pour la première fois chez un animal que les nanoparticules ont un effet nocif sur le cerveau et d'autres parties du système nerveux central sera présentée cette semaine à la Conférence internationale sur les effets environnementaux des nanoparticules et des nanomatériaux se déroulant à Londres.

Richard Handy et ses collègues de l’Université de Plymouth montrent que des truites exposées à des nanoparticules d'oxyde de titane (largement utilisées comme agent blanchissant dans des produits comme les peintures ou les cosmétiques) subissent des lésions cérébrales.

Ces lésions cérébrales et neuronales ressemblent à celles étudiées sur des poissons empoisonnés au mercure, indiquent les chercheurs qui craignent que les nanoparticules puissent s’accumuler dans les organismes et provoquer des effets délétères à long terme.

  • En mars 2010, l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a rendu un avis sur les risques liés aux nanomatériaux dans lequel elle préconisait le principe de précaution. Elle mentionnait divers exemples dont ceux des nanoparticules dans le sucre en poudre et les crèmes solaires.

  • Psychomédia avec sources: Sciences et avenir, Eurekalert. Tous droits réservés.