Les pilules contraceptives ainsi que les patch et anneau vaginal à base de l'hormone drospirénone (dites de 4e génération augmentent le risque de caillots sanguins davantage que les autres contraceptifs oraux de 2e et de 3e générations, selon une étude de Food and Drug Administration (FDA), l'autorité américaine du médicament, menée avec plus de 800.000 femmes. En France, les pilules Angeliq, Belanette, Convuline, Jasmine et Jasminelle et Yaz contiennent de la drospirénone.

Le risque de formation de thrombo-embolie veineuse était multiplié par 1,5 comparativement à celui associé aux autres pilules. Le risque de thrombose artérielle était également accru chez femmes âgées de 35 à 55 ans seulement.

En avril dernier, deux études publiées dans le British Medical Journal suggéraient que le risque de formation de caillots sanguins associé à la drospirénone pouvait être de 2 à 3 fois plus élevé que celui lié à la génération précédente contenant un autre type de progestine (lévonorgestrel) même chez les femmes ne présentant pas de facteur de risque tel que le tabagisme.

Par ailleurs, une étude publiée ce mois-ci dans le Lancet montre que non seulement les pilules à base de drospirénone, mais aussi les autres de troisième génération à base de désogestrel, gestodène et acétate de cyprotérone, doublent le risque de thrombose veineuse comparativement à celles de deuxième génération contenant du lévonorgestrel

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