En 2009, Angèle Lieby est hospitalisée pour une migraine persistante. Suite à une dégradation brusque de son état, elle est mise dans un coma artificiel.

Quatre jours plus tard, les médecins n’arrivent pas à la réveiller. Malgré toutes les stimulations, elle ne montre aucun signe de vie. « Il faut la débrancher », annonce-t-on bientôt à son mari. Pourtant, sa fille voit une larme perler au coin de la paupière de sa mère.

Angèle Lieby a ainsi passé 12 jours dans un coma apparent, atteinte d'une maladie rare du système nerveux, le syndrome de Bickerstaff, aussi appelé encéphalite du tronc cérébral de Bickerstaff.

Et puis, à la surprise générale, elle est lentement sortie de son inertie. Des mois de rééducation lui ont permis de se rétablir. Près de 3 ans après ce cauchemar, elle n'a « quasiment plus de séquelles ».

À 60 ans, elle veut tourner la page, mais auparavant elle a livré son témoignage dans un livre, « Une larme m'a sauvée », « pour donner la parole à tous ces malades qui ne peuvent plus communiquer ».

Qu'est-ce que le syndrome de Bickerstaff ?

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