Un entraînement par intervalles, alternant haute et faible intensité améliore les capacités cognitives, selon une étude présentée au Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire (CCSC).

Anil Nigam de l'Université de Montréal et ses collègues ont mené cette étude avec six participants qui présentaient un surpoids ou une obésité ainsi qu'un ou plusieurs facteurs de risques de maladies cardiovasculaires.

Ils ont suivi un entraînement par intervalles, alternant de courtes périodes d'exercice d'aérobie de faible et de haute intensités (par exemple, alternance de sprint et de marche de 30 secondes).

Ils se sont entraînés pendant quatre mois à raison de deux séances hebdomadaires d'entraînement par intervalles sur vélo d'exercice et de deux autres séances hebdomadaires de musculation. Les tests cognitifs portaient notamment sur la mémorisation de paires de chiffres et de symboles.

"L'analyse des fonctions cognitives, de la consommation maximale d'oxygène et de l'oxygénation du cerveau pendant l'exercice a révélé que les fonctions cognitives des participants s'étaient nettement améliorées grâce à l'entraînement", explique le Dr Nigam.

La quantité maximale d'oxygène que le corps peut transporter et utiliser au cours d'un exercice physique a une incidence sur la capacité du corps à oxygéner le cerveau et est ainsi reliée aux fonctions cognitives.

Le tour de taille des participants, et particulièrement la masse graisseuse au niveau de la taille, avaient diminué. "La consommation maximale d'oxygène et la sensibilité à l'insuline avaient considérablement augmenté, tout comme les résultats aux tests cognitifs et les signaux d'oxygénation du cerveau pendant l'effort physique", explique Nigam.

Psychomédia avec source: Université de Montréal.
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