L'activité physique habituelle, définie comme toute forme de mouvement qui dépense plus d'énergie que le repos, est liée au risque de diabète et de maladies cardiovasculaires, chez les femmes d'âge moyen qu'elles aient atteint ou non la ménopause, selon une étude publiée dans la revue Menopause.

Colpani, Verônica et ses collègues ont mené cette étude avec 292 femmes, âgées de 45 à 72 ans. L'activité physique habituelle était évaluée par le nombre de pas faits par jour, lequel était mesuré au moyen de podomètres que les participantes ont porté pendant 7 jours.

Les participantes faisaient en moyenne 5 250 pas chaque jour. Celles qui faisaient 6 000 pas par jour ou plus (32% des participantes) étaient considérées comme actives (moyenne de 9 055 pas dans ce groupe) et celles (62%) qui en faisaient moins (moyenne de 3 472 pas), comme inactives.

Plus les femmes marchaient, plus elles étaient étaient susceptibles d'être minces et moins elles avaient tendance à fumer. Les femmes qui marchaient 6000 pas par jour et plus étaient deux fois moins susceptibles d'avoir un surpoids et un tour de taille plus grand que 88 cm. Elles présentaient aussi un risque 3 fois moins élevé de diabète et de syndrome métabolique.

Le syndrome métabolique est défini comme étant la présence de 3 facteurs de risque de diabète et de maladies cardiovasculaires sur les 5 suivants:
- hypertension;
- glycémie élevée (glucose sanguin);
- embonpoint abdominal;
- faible taux de bon cholestérol;
- taux élevé de triglycérides (type de gras) sanguin.

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