« Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes durent plus de 7 ans chez la moitié des femmes », rapporte la revue Prescrire dans son numéro de mars.

Cette donnée constitue un élément de discussion « sur la pertinence ou non d'un traitement hormonal substitutif de la ménopause qui expose, entre autres, à des risques cardiovasculaires, et à des cancers du sein, dont la fréquence augmente avec la durée de traitement », souligne la revue.

« Chez certaines femmes, la ménopause s'accompagne de symptômes gênants, notamment : bouffées de chaleur ; sueurs nocturnes ; troubles de l'humeur ; troubles du sommeil ; baisse de la libido ; sècheresse vaginale. Ces symptômes apparaissent parfois avant l'arrêt des règles. Leur fréquence et leur durée diffèrent selon les femmes. »

« Une étude étatsunienne a concerné 1 500 femmes âgées de 42 ans à 52 ans, non ménopausées, ne prenant ni contraception par voie orale, ni traitement hormonal substitutif de la ménopause. Ces femmes ont été suivies en moyenne pendant 12 ans, avec une visite annuelle au cours de laquelle elles ont été interrogées sur la présence de bouffées de chaleur ou de sueurs nocturnes, définies par plus de 6 jours de gêne au cours des 2 semaines précédant la visite. Globalement, les femmes ont été ainsi gênées pendant une durée médiane de 7,4 ans (c'est-à-dire que cette gêne a duré plus de 7,4 ans pour la moitié des femmes), dont 4,5 ans après les dernières règles. »

« La durée de la gêne ainsi définie a été plus longue chez les femmes gênées avant l'arrêt des règles, avec une durée médiane de plus de 12 ans, dont 9,4 ans après les dernières règles. »

Psychomédia avec source : Prescrire.
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