Dans le numéro d’août 2016 de la revue Immunologic Research, des chercheurs italiens rapportent des cas de graves syndromes après la vaccination contre le VPH (Gardasil et Cervarix) ainsi qu'une revue de la littérature scientifique sur le sujet.

Récemment, rapportent Beniamino Palmieri de l'Université de Modena et ses collègues, « un ensemble de symptômes, indiquant un dysfonctionnement du système nerveux, a été décrit après la vaccination contre le VPH » (virus du papillome humain) visant à prévenir le cancer du col.

Ces chercheurs décrivent une série de cas dont 18 jeunes filles (âgées de 12-24 ans) qui ont été référées au « Second Opinion Medical Network » pour l'évaluation de « neuropathies avec dysfonction autonomique » après vaccination contre le VPH.

Toutes présentaient d'invalidants symptômes somatoformes à long terme (dont asthénie, maux de tête, dysfonctions cognitives, myalgie, tachycardie sinusale et éruptions cutanées) qui se sont développés de 1 à 5 jours (11), 5 à 15 jours (5) et 15 à 20 jours (2) après la vaccination (9 avec le Gardasil et 9 après le Cervarix).

Après une phase aigue, plusieurs cas ont développé des symptômes chroniques ou récurrents ressemblant à la fatigue chronique, la fibromyalgie ou d'autres syndromes somatiques fonctionnels, rapportent les chercheurs.

Ces cas, écrivent les auteurs, peuvent être inclus dans la dysfonction immunitaire, appelée « syndrome inflammatoire/auto-immun induit par des adjuvants » (1), qui a récemment été décrite.

L'hypothèse est que le vaccin contre le VPH, par le biais de son composant adjuvant, induit une activation anormale du système immunitaire impliquant aussi les cellules gliales du système nerveux.

(1) « Autoimmune/inflammatory syndrome induced by adjuvants » (Asia).

Psychomédia avec source : Immunologic Research.
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