Dans le cadre de son dispositif de toxicovigilance, l'Agence nationale française de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a recensé les cas d’intoxication aux amandes d’abricots en France et incite les consommateurs à la prudence.

« Les amandes de noyaux d’abricots sont de plus en plus consommées comme remède naturel pour de prétendues propriétés anti-cancer. »

« Mais leur consommation en grande quantité expose à un risque d’intoxication au cyanure ».

« Les amandes d’abricot contiennent une quantité importante d’amygdaline, un composé d’origine naturelle qui se convertit en cyanure hautement toxique lors de la digestion. »

Les quantités à ne pas dépasser par jour établies par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sont d'environ 1 à 3 amandes pour les adultes et la moitié d’une petite amande pour les jeunes enfants.

« Depuis quelques années, un engouement est apparu pour ces amandes d’abricot, commercialisées en tant qu’aliment permettant de lutter contre le cancer. Des doses élevées, de 10 amandes par jour en prévention à 60 amandes en curatif, sont préconisées. »

À ce jour, précise l'Anses, « il n’existe aucune preuve scientifique de leur intérêt dans le traitement curatif ou préventif du cancer. En outre, une consommation à forte dose de ces amandes peut conduire à des signes d’intoxication aiguë tels que des convulsions, des troubles respiratoires, une diminution de la fréquence cardiaque, une perte de connaissance, voire un coma. »

Dans les cas recensés par l'Anses, déclarés au réseau des Centres antipoison français (CAP), « les symptômes rapportés sont principalement des vertiges, des malaises, des céphalées, des troubles digestifs, des palpitations cardiaques, ou encore une gêne respiratoire ».

« Même si aucun cas de gravité forte n’a été rapporté, l’Anses alerte les consommateurs sur les risques d’intoxication grave encourus en particulier dans le cas de consommation à hautes doses. »

Un homme frôle la mort en mâchant 3 amandes de noyaux de cerises (d'autres noyaux sont aussi toxiques)

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Psychomédia avec source : Anses.
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