L'ozone est un polluant dit « secondaire », c’est-à-dire qu’il n’est pas rejeté directement dans l’atmosphère mais provient de la transformation chimique d’autres polluants : les oxydes d’azote (NOx) et les Composés organiques volatils (COV), sous l’action des rayons UV du soleil et en cas de fortes chaleurs, explique le site d'AirParif.

« C’est donc un polluant “estival” dont les concentrations sont très corrélées à l’ensoleillement et aux températures élevées. »

Les effets sur la santé sont les suivants, selon Santé publique France :

« L’ozone peut provoquer une réaction inflammatoire des bronches, et entraîner des lésions du tissu pulmonaire.

L’inhalation d’ozone peut entraîner un certain nombre d’effets sur la santé qui sont observés dans de larges portions de la population. Les symptômes respiratoires peuvent inclure : toux et irritation de la gorge, du nez et des yeux.

En plus de ces symptômes, les résultats d'études épidémiologiques indiquent que des concentrations journalières élevées d'ozone sont associées à une augmentation de crises d'asthme, d’admissions hospitalières pour causes respiratoires et cardiovasculaires et peuvent conduire à un excès de mortalité.

De nouvelles études de suivi de l’exposition à long terme à l'ozone ont par ailleurs rapporté un rôle de l’ozone sur les nouveaux cas d’asthme et sur la sévérité de l'asthme. Et plusieurs analyses de cohorte réalisées récemment ont montré des effets de l'exposition à long terme à l'ozone sur la mortalité respiratoire. L’ozone pourrait également induire des troubles de la reproduction et du développement. »

Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AirParif, Santé publique France.
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