Au Québec, 155 cas d'infections au virus du Nil occidental (VNO) ont été déclarés en 2018 et 11 personnes sont décédées, rapporte le ministère de la Santé dans une mise à jour du 11 octobre.

Ce qui représente une augmentation importante par rapport aux années précédentes.

Le virus du Nil occidental s’attrape par la piqûre de moustiques. Il a été identifié pour la première fois au Québec en 2002. « En Amérique du Nord, les infections causées par le VNO sont saisonnières. Elles surviennent au cours de l’été et se poursuivent jusqu’à l’automne avant les premières gelées », rapporte le ministère.

Le ministère précise :

« Une vingtaine de cas d'infection par le VNO ont été déclarés annuellement en 2002 et 2003. Entre 2004 et 2010, le nombre de cas a considérablement diminué avec moins de 5 par année. Après quelques années d’accalmie, le VNO a connu une recrudescence en 2011 et 2012, avec respectivement 42 et 134 cas. Depuis 2013, le nombre de cas de VNO déclarés annuellement varie de 6 à 45 cas.

Parmi l’ensemble des cas déclarés au Québec, un peu plus de la moitié ont eu une atteinte neurologique et 4 % des personnes atteintes sont décédées.

Les cas se répartissent dans 13 régions du Québec, mais ils sont concentrés principalement dans les régions de la Montérégie, Laval, Montréal, Laurentides et Lanaudière. Le lieu probable d’acquisition de l’infection était, pour la grande majorité des cas, dans leur région de résidence. »

Sur le site du ministère de la Santé : Tableau des cas par régions – Bilan 2018

« Au Québec, les moustiques porteurs du VNO sont présents dans plusieurs régions, en milieu urbain et à la campagne. »

« La présence du VNO a surtout été recensée dans le sud du Québec au cours des dernières années, mais des cas ont aussi acquis leur infection dans plusieurs autres régions.

La majorité des personnes infectées (80 %) ne développent aucun symptôme.

Environ 20 % des personnes infectées présentent des symptômes tels que de la fièvre, des maux de tête, des myalgies et parfois des éruptions cutanées. Ce portrait clinique est connu sous la dénomination de “fièvre du Nil”.

Moins de 1 % des personnes infectées vont développer une forme sévère de la maladie avec atteinte neurologique telle qu'une encéphalite, une méningite ou une paralysie flasque aiguë. Ce sont les personnes de 50 ans et plus ainsi que celles atteintes de maladies chroniques ou dont le système immunitaire est affaibli qui sont plus susceptibles de développer la forme sévère de la maladie, à la suite d’une infection par le VNO. »

Le virus est également en recrudescence en Europe.

Pour plus d'informations sur le virus du Nil (symptômes, traitement, complications, transmission, protection et prévention, personnes à risque…) :

Insectifuges personnels : conseils pour l'utilisation sécuritaire (Santé Canada)

Pour plus d'informations sur le virus du Nil et sur les insectifuges, voyez les liens plus bas.

Illustration : INSPQ

Psychomédia avec source : Ministère de la Santé.
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