« Le cannabis en cuisine... ce n'est pas comme du basilic ! » (Flammarion Québec) du chef Jean Soulard paraîtra le 8 novembre.

L'ex-chef du Château Frontenac « a voulu creuser la question pour bâtir une vraie gastronomie dans laquelle on pourrait intégrer du cannabis d’une façon éclairée. Son mot d’ordre était : “Tant qu’à le faire, faisons-le bien !” », indique la présentation de l'éditeur.

« Lorsque l’idée a germé il y a un an de se pencher sur le cannabis en cuisine, Jean Soulard a “lu, lu et lu” sur le sujet et a pris conscience du manque de précisions et d’exactitude — voire du “grand n’importe quoi” — qu’on trouve sur le Web. Il a alors vu la pertinence d’amener sa contribution sur le sujet », rapporte la journaliste Raphaelle Plante dans Le Soleil.

« Une trentaine de pages au début de l’ouvrage mettent à profit le savoir de quatre spécialistes universitaires qui abordent le cannabis sous divers angles : chimie, psychiatrie, neurosciences et pharmacologie », indique-t-elle.

« Il offre des recettes raffinées, de l’entrée au dessert, incluant des mets végétariens et des plats réconfortants. Il les combine pour former des menus équilibrés, où le cannabis aura sa juste dose, et les accompagne de suggestions de vin pour parfaire l’expérience de dégustation », décrit l'éditeur.

Il explique par exemple comment faire du beurre ou de l’huile au cannabis qui pourront ensuite être intégrés à différentes recettes. « Avec toujours ce rappel qu’il faut bien prendre garde au dosage, et garder en tête que le cannabis ingéré prendra beaucoup plus de temps à se faire ressentir que la “mari” fumée, mais que le buzz durera plus longtemps », rapporte la journaliste.

« C’est étonnant de voir qu’il n’y a aucune personne qui réagit de la même façon. C’est vrai aussi pour une même personne, qui goûte à la même recette, au même produit [de cannabis], avec la même quantité, mais qui va avoir une réaction différente d’une fois à l’autre ! Ça démontre toute l’importance d’être dans un endroit sécuritaire et bien entouré lorsqu’on consomme, si jamais on réagit mal », souligne le chef.

La présentation de l'éditeur précise les contributions scientifiques :

  • Louis Gendron, directeur du Département de pharmacologie-physiologie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke ;

  • Claude Rouillard, professeur titulaire au Département de psychiatrie et de neurosciences de l’Université Laval ;

  • Philippe Sarret, professeur à la Chaire de recherche du Canada en neurophysiopharmacologie de la douleur chronique, directeur du Réseau québécois de recherche sur la douleur, du Centre des neurosciences et codirecteur de l’Institut de pharmacologie de l’Université de Sherbrooke ;

  • Normand Voyer, professeur titulaire au Département de chimie de l’Université Laval de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke.

« Si vous consommez du cannabis par voie orale (p. ex., dans des aliments ou des huiles), attendez au moins deux heures entre chaque dose (...) afin d'évaluer la puissance des effets et d'éviter les risques de surdose », conseille Santé Canada. « Il est connu que l'absorption de cannabinoïdes par voie orale est lente et irrégulière, qu'elle retarde le début de l'action et que les effets accrus durent généralement beaucoup plus longtemps qu'avec l'inhalation de la fumée ou la vaporisation. »

Rappels de prudence :

Pour plus d'informations sur le cannabis et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Flammarion Québec, Le Soleil, Santé Canada.
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